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Amstrad Magazine |
Après un superbe écran de présentation, la scène prend place à une autre époque dans d'autres espaces... La station de l'espace Obsidian est au bord d'un trou noir (et vous savez peut-être que ce genre de situation ne pardonne pas !). Cette station devrait être protégée des pressions phénoménales engendrées par la plongée du vaisseau au centre dudit trou noir... Seulement, ces systèmes de protection anti-gravitiques sont alimentés par cinq générateurs, lesquels sont temporairement (on s'y attendait...) en panne ! A la phase finale de l'expérience, l'équipage et vous-même avez pris place dans un autre vaisseau, à distance respectable du trou noir pour faire les observations d'usage et enregistrer les données transmises durant le passage d'un univers à l'autre. Or, la panne des générateurs d'Obsidian signifie la dislocation certaine de la “sonde” et l'anéantissement d'années de travail pour préparer l'expédition... Alors, puisque vous êtes compétent et volontaire (si, si...) vous êtes tout désigné pour tenter de remettre en marche les systèmes de protection sur Obsidian.Il vous faudra faire vite, car le vaisseau est équipé de dispositifs anti-intrusions qui viendront vous compliquer la tâche, et il vous reste peu de temps avant l'anéantissement !... Pourrez-vous mener à bien votre mission et vous téléporter à temps sur le vaisseau “mère” pour suivre “d'un peu moins près” ces passionnantes expériences ?... Le jeu se présente donc comme un jeu d'aventure graphique du type “Sorcery”. Equipé d'un scaphandre et de rétrofusées (que vous aurez la joie de voir s'allumer lorsque vous “décollerez" et s'éteindre une fois posé) vous vous déplacez dans le vaisseau Obsidian en ramassant des objets et en évitant les piéges (mortels) qui vous guettent (faisceaux lasers, monstres, robots, presses hydrauliques etc...).
Les graphismes sont superbes, on s'y croirait ! L'animation du “scaphandrier” est subtile, les déplacements très réalistes. Vous pouvez marcher (déplacement lent mais qui épargne nos réserves de Nitro, nécessaires à votre survie) ou décoller grâce à votre équipement, mais en consommant une quantité appréciable de ce combustible. Un bon conseil, donc, soyez - du moins dans les débuts - avare en combustible. Car sachez dès maintenant que vous pourrez trouver des réserves et “refaire le plein de vos bouteilles”. Au départ du jeu, ne prenez pas de risques et trouvez ces réserves (elles se présentent sous la forme de stries clignotantes noires et blanches). Il vous suffira alors de vous poser dessus pour emmagasiner de l'énergie. Le jeu, comme Sorcery, est “multi-tableaux”, c'est-à-dire qu'à chaque fois que vous sortez de l'écran, c'est pour entrer dans un autre tableau. Le passage d'un écran à l'autre sc fait instantanément. Tout au long de votre parcours,vous devrez ramasser des objets (clés énergétiques, soniques, disques de téléportation, acides...). Ces objets sont enfermés dans des sortes de “placards” sous lesquels vous devrez vous placer en appuyant sur le bouton de mise à feu du joystick ou sur < espace >. Vous ne pouvez transporter qu'un seul objet à la fois, et lorsque vous prenez un objet, celui que vous transportiez est déposé à la place du précédent. Chaque objet a une utilisation bien précise et il vous faudra parfois en essayer plusieurs pour ouvrir un sas. (Dans ce cas précis, par exemple, essayez les clés énergétiques). L'ordinateur, le cas échéant, affiche en permanence l'objet transporté. Le nom de l'objet est en anglais, mais la simplicité de cet anglais et le vocabulaire réduit du jeu en font un logiciel accessible aux non-anglicistes. A chaque tableau, les couleurs sont différentes, ce qui vous permettra de vous repérer et de retrouver objets déposés et réserves de nitro. Mélange subtil d'aventure spatiale, d'arcade et de réflexion (nous vous signalons au passage que nous ne possédons pas la solution), vous pouvez jouer soit à l'aide du joystick, soit à partir du clavier. L'ensemble des qualités de ce soft en fait un jeu indispensable pour tous les Amstradmaniaques et amateurs de logiciels style “Sorcery”. “Sorcery” a été (et est encore) une référence de qualité, Obsidian est au moins son égal. Plus fort que H.E.R.O, soft bien connu des amateurs (Commodore 64), Obsidian mérite toute votre attention. F.N. , AMSTRAD MAGAZINE n°9 |
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Page créée en 214 millisecondes et consultée 3448 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |