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Le vol de nuit nécessite-t-il un pilotage spécial ? Les équipages du nouveau type d'appareil, l'Avenger, auront-ils assez de temps pour préparer la mission qui leur est demandée ? Mais quelle est cette mission ? A vous de prouver que votre équipage est au point... pour couler le Bismarck.
Une ambiance lourde pesait sur le mess des officiers de l'Ark Royal ; cela faisait une semaine que nous avions embarqué sur ce porte-avions, avec les nouveaux avions, les Grumman Avenger. Depuis lors nous ne vivions que la nuit, décollage, entraînement au lâcher de torpilles et atterrissage. Ces exercices étaient notre seule occupation. Personne ne connaissait notre réelle destination, ni ne savait quelle allait être notre mission. UN ENTRAINEMENT DE CHOC Pavais déjà piloté un grand nombre d'avions et même des hélicoptères qui n'existaient pas a l'époque, mais que voulez-vous, je suis un homme pas tout à fait comme tout le monde ! Mon ami Buck Dany et moi-même avons une curieuse facilité à garder notre jeunesse au cours, des différents conflits qui jalonnent ce XX^6 siècle. Encore récemment je pilotais Gunship, une merveille. C'est vous dire si je commence à être un pilote chevronné. Eh bien pourtant, j'avoue que l'atterrissage sur un porte-avions avec ce type d'appareil, l'Avenger, me pose encore quelques petits problèmes. Mais pour qu'une mission soit un succès total, il ne faut pas oublier de ramener l'appareil à bon port, et j'axe donc mon entraînement sur 1 atterrissage. Bon, me voilà en l'air, le porte-avions est face à moi. Les roues sont descendues, le crochet est en position basse. Je demande à mon mécano si tout est paré ; il réduit la puissance ainsi que la richesse de l'essence. Ma vitesse baisse et se stabilise en dessous de 100 mph. Je règle ma descente sur 3 pieds par seconde ; mon altimètre indique 70 pieds. Mon approche est impeccable, je me pose aussi légèrement qu'une plume et, quand on me connaît, on sait que c'est pas de la tarte. Le crochet fait son office et bloque l'avion avant que celui-ci n'atteigne le bout du pont VOL DE NUIT Fini l'entraînement, mon équipage est fin prêt, ce soir nous allons enfin nous mesurer à l'ennemi ; ce n'est pas la grande mission, mais l'amirauté a envoyé un message indiquant une forte concentration d'avions ennemis dans le secteur, et elle craint une attaque sur l'Ark Royal. On va la rassurer. IL PLEUT DES DORNIER Premier contact avec l'ennemi, trois Dormier arrivent droit sur moi ; en appuyant sur la barre d'espace, je passe en mode combat Au centre de mon écran, un viseur me permet de diriger mon tir. Je prends les trois appareils en enfilade, et un bruit d'explosion m'indique que je viens de les toucher. Pour un premier tir, je suis assez content ; "nice shot". comme disent nos amis de ta RAF. Brusquement sur mon tableau, un voyant comprenant tes numéros correspondant aux différents postes s'allume ; il indique qu'il se passe quelque chose au poste du mitrailleur arrière. J'appuie sur la touche. D'autres Dornier nous attaquent par derrière, les lâches. Heureusement, mon mitrailleur n'est pas un débutant il anticipe tellement bien les mouvements des avions ennemis que, en trois râlâtes, plus une seule aile à croix noire ne vient gâcher ce merveilleux ciel étoile. Un cri de joie éclate dans la carlingue. On les a eus ! Mais la prochaine mission ne sera pas aussi facile. Je fais un rapide check-up de mon avion : nous n'avons eu que dix-huit pour cent de dégâts, c'est honnête. Tout le monde est prêt pour l'atterrissage. Les roues touchent le pont, je mets les freins, et le crochet nous arrête. Nous allons profiter de ce temps de repos pour prendre un petit verre au mess. La tête des autres équipages, quand nous leur racontons nos exploits ! Après cette heure de gloire, il est temps de rejoindre nos bannettes. Après une bonne journée de repos, nous pourrons entreprendre notre deuxième mission. U-BOAT, E-BOAT, PAS DE QUARTIER La journée fut assez calme, les avions ennemis n'osant trop s'approcher des défenses anti-aériennes de l'Ark Royal. A la nuit tombante, après un rapide briefing, tous les équipages se retrouvaient à leur poste. Les moteurs à fond, dans un vacarme d'enfer, la première vague d'Avenger décolle. Cette fois-ci, le but de la mission est de dégager un peu le terrain de tous les sous-marins et navires anti-aériens pour préparer l'attaque du Bismarck. Nous allons enfin pouvoir goûter au plaisir du mitraillage en piquer. Malheureusement, il faut se méfier de la Fiat Je me rends compte que mon mécano a oublié d'éteindre son éclairage de bord. Je pousse un juron et le prie brusquement de réparer sa faute. Si on réchappe de cette mission, il lui en coûtera cher La première escadre rencontrée ne fait pas long feu. Par contre, un coup d'œil sur ia carte de mon navigateur nous prévient de la proximité du Bismarck. L'occasion est trop belle ; en plus nous avons chargé une des nouvelles torpilles récemment sorties de nos industries d'armement un petit bijou. Il parait qu'il suffit de la larguer près de la cible pour que celle-ci se désagrège aussitôt Ca, je peux vous le dire, c'est de la propagande. Après être descendu au ras de f eau, je largue ma torpille dans la direction du grand cuirassé, et., il ne se passe rien. Le retour vers le porte-avions se déroula sans problème, mais dans un silence de mort Dire que nous avions le bateau le plus puissant de la marine à portée de notre torpille et que nous l'avons raté ! Espérons que les Anglais n'en sauront rien. Tant pis, on remettra ça demain soir. POUR DU RAID CESTDURAIDE On peut quand même mettre en doute la réalité de la simulation de NIGHT RAIDER. mais, cela mis à part, c'est un très bon jeu. Surtout en ce qui concerne les quatre postes qu'il faut surveiller. En effet le fait de jouer le role de l'ensemble de l'équipage permettra même de jouer à plusieurs, chacun s'occupant de son tableau et n'ayant qu'un rôle de conseiller pour les autres postes. Les différentes missions à choisir, si elles se ressemblent un peu, demandent à chaque fois des qualités différentes. En tout cas, ne sous-estimez pas l'utilité de la pratique, et bon vol ! Lipfy, A100% n°7 |
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Page créée en 347 millisecondes et consultée 3633 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |