★ AMSTRAD CPC ★ GAMESLIST ★ NIGEL MANSELL'S GRAND PRIX (c) MARTECH ★ |
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Les moteurs rugissent, les bolides frémissent, sur la piste la chaleur monte... Le feu est au rouge, vous vous crispez sur le levier de vitesses, un rapide coup d'œil sur le tableau de bord électronique, tout va bien, vous êtes prêt ! 5,4,3,2,1FEU VERT ! Votre moteur hurle tandis que vous libérez les 900 chevaux de votre Williams Honda. Vous accélérez à fond, passant rapidement les vitesses. Votre turbo peut s'exprimer entièrement dans la grande ligne droite du circuit de Monza, le plus rapide du monde. Dans vos rétroviseurs se profilent les silhouettes ... heu... profilées des bolides de vos adversaires. Vous jetez un œil sur le compte-tours : 10000 tr/min, ça va. Vous ramassez prestement votre œil, et vous vous apprêtez à négocier la frande courbe. Ralentir, rétrograder, le moteur hurle en sur régime, l'aiguille du compte-tours s'affole dans le rouge, attention à la surconsommation de carburant ! Déjà il faut accélérer pour résister à l'attaque de la Ferrari ; vous donnez alors la pleine mesure de vos talents de pilote pour parer l'assaut. Ca y est, un premier tour de circuit est bouclé, les données s'amoncellent sur votre ordinateur de bord : vitesse actuelle, temps par tour, vitesse moyenne, meilleur temps réalisé au tour...
BONNE ANNEE ! Vous êtes en liaison radio constante avec votre stand. Les conseils de votre manager s'affichent sur une ligne de votre tableau de bord. Vous êtes en troisième position, à moins d'une seconde de vos prédécesseurs. Vous enclenchez le turbo à fond les gaz, l'accélération vous colle à votre siège baquet, vous avez en ligne de mire votre adversaire qui ralentit à l'approche de la courbe parabolique. C'est là que vous décidez de porter votre attaque. Un léger déportement vers l'intérieur de la courbe, une brève accélération, vous vous engagez et... il se rabat devant vous ! Dans une bordée d'injures, vous partez dans une embardée qui fait frémir de rage vos pneus Bonne Année... Braquage, contre-braquage, rétrogradation, débrayage sont les mamelles du pilote en difficulté ! Mais rien n'y fait et vous voilà en plein travers ! La course est bel et bien finie. NOUVEAU TESTAMENT Après la genèse, ce fut le moment de la révélation : de partout arrivèrent les fidèles. Et l'on vit des rédacteurs en chef en liesse (car c'était une époque de miracles). Bref, c'était le paradis retrouvé. On ne cessait de s'extasier sur l'incroyable richesse du logiciel dont avait accouché l'éditeur anglais : possibilité de s'entraîner sur les seize circuits du championnat, de choisir la durée des courses (5, 10 ou 20 tours et même pour les fanatiques lei nombre de tours réel de la course choisie). On pouvait de même effectuer tout le championnat grâce aux possibilités de sauvegarde des parties. Une ferveur sans nom s'empara des disciples lorsque l'écran de jeu leur fut révélé : dans la partie supérieure de l'écran s'affichait le décor de la course, et au beau milieu de la piste trônait le bolide. Et ceci était beau car le graphisme était fin (mode 1) et pourtant coloré (plus de 4 couleurs), la voiture était vue de derrière et portait les couleurs jaune et bleu de l'écurie Williams. Mais les acclamations redoublèrent lorsque les yeux se portèrent sur la fenêtre inférieure représentant le tableau de bord : jamais encore on n'avait vu une telle sophistication, et tous tombèrent à genoux. Pensez que sur votre ordinateur de bord s affichaient des renseignements aussi divers que vos vitesse et vitesse moyenne, le temps du dernier tour réalisé et votre meilleur temps, vos réserve et consommation en carburant, la température et la pression de l'huile, ainsi que la température du turbocompresseur, bref jamais un tel réalisme dans la simulation n'avait été atteint Puis une jeune vierge s'avança et se mit à jouer : un silence religieux tomba, tandis que le moteur grondait (les changements de régime étaient bien rendus ainsi que le passage en mode turbo, ce qui procurait une aide précieuse au joueur pour la conduite). L'animation des décors et du bolide, rapide et coulée, était parfaite (d'ailleurs un barbare nommé Sined trouva que les tête-à-queue étaient particulièrement réussis et il en éprom a une joie manifeste). Soudain une voix s'éleva dans la foule, et tous se turent car c'était la voix de Lipfy l'apôtre. "En vérité, je vous le dis, disait-îL ne cessez jamais de surveiller votre jauge de carburant ; combien de braves, combien de chevaliers échouèrent pour une bête panne sèche. Songez aussi à préserver vos pneus, car ce logiciel prendra en compte leur usure, rendant plus difficile la maîtrise de- votre véhicule. Et même si les arrêts au stand sont permis, songez aux précieuses secondes ainsi perdues.
OF COURSE AUTOMOBILE Amis lecteurs, je vous le dis, NIGEL MANSELL'S GRAND PRIX est LA simulation automobile de l'année. Ce logiciel est le plus complet jamais réalisé dans ce domaine ; tout y est Vous aurez à faire preuve de réflexes pour maîtriser les circuits tortueux du championnat fi vous faudra avoir un œil à tout moment sur votre tableau de bord et l'autre sur vos rétroviseurs. Vos talents de stratège seront eux aussi mis à contribution lorsque vous aurez à trouver le juste compromis entre la puissance du turbo et la surconsommation que cela entraîne, ou une course à l'usure en économisant pneus et carburant. Un MUST. NIGEL MANSELL'S GRAND PRIX de Martech A100% n°3 ( Avril 88 ) |
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Page créée en 925 millisecondes et consultée 4042 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |