★ AMSTRAD CPC ★ GAMESLIST ★ FORGOTTEN WORLDS (c) USGOLD ★ |
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LAISSEZ-MOI SOUFFLER UN INSTANT...Ah, voilà enfin un scénario galactique bourré de petites trouvailles et moult originalités. OK, l'histoire contée sur la notice est assez succincte, mais elle a le mérite de se détourner des clichés propres aux combats intersidéraux. L'originalité, donc? Les ordures qu'utilisent, tels des éboueurs démoniaques, les horribles sbires de l'empereur Bios, votre ennemi suprême. Un dieu de l'espace, qui passe ses moments perdus à détruire des civilisations. On peut trouver mieux comme amusement céleste... Vous l'aurez compris, Forgotten Worlds est un soft qui permet de casser du tyran de l'espace. L'idéal est d'y jouer à deux, la tâche n'en étant que plus facile. On ne peut d'ailleurs que regretter l'absence d'un menu comportant la possibilité de brancher deux joysticks, ou de changer les commandes du clavier. Tant pis, on ne peut pas toujours tout avoir, et si vous êtes un as du manche à balai, il faudra vous débrouiller et rouver un pote bien balèze au clavier. Fennons la parenthèse et passons au soft luimême. Certains d'entre vous connaissent d'ailleurs déjà les Mondes oubliés, puisqu'on a affaire à une nouvelle adaptation coin'up. Très réussie d'ailleurs. DES HEROS DU BIEN Les Mondes oubliés sont, en fait, les villes et planètes dévastées par le cruel Bios. Les rescapés de ces holocaustes en série ont tant de colère, que leur haine a donné naissance aux deux combattants héros de ces combats CPCiens. Des êtres créés par un tel déploiement d'énergie positive ne peuvent donc être chétifs et malingres. Aucune inquiétude à avoir, ils disposent d'une force particulièrement dévastatrice. Au début du premier niveau, attention quand même, votre puissance de feu est encore imcomplète. Il faut donc abattre le maximum d'ennemis, afin de les transfonner en boules d'énergie, qui, une fois emmagasinées, serviront de monnaie d'échange dans les "magasins d'annes" rencontrés en route. Bon, là, vous vous dites, en jetant un rapide coup d'œil aux photos illustrant cet article: "Bô, rien de plus facile, mon gars, pour un spécialiste du shoot-'emup comme moi." Attention, attention, ce n'est pas si évident que ça, et croyez-moi, vous allez en baver. Alors rendez-vous pour les explications plus détaillées au paragraphe suivant... Eh bien oui, imaginez-vous que, chaque fois que j'écris une dizaine de lignes de cet article, je me tape une petite partie de Forgotten Worlds. Pour rester dans l'ambiance, quoi. Et croyez-moi, des pruneaux-lasers, j'en suis criblé. Il faut dire que le mode de déplacement ne se maîtrise pas facilement. En effet, pour se retourner, ou pointer son canon vers le haut ou le bas, il faut presser le bouton feu. Dans ces conditions, on s'emmèle rapidement les pédales entre les tirs et les mouvements, ce qui, au début, rend particulièrement fou. Un bon conseil, allez-y cool, évitez particulièrement les tirs meurtriers de vos adversaires, et maintenez votre joueur dans une position de tir sans en changer toutes les dix secondes. Bref, restez vivant, tout en ramassant tout de même suffisamment d'énergie pour obtenir un arsenal digne de ce nom.
TIRE DANS LA BOUCHE Nous voilà donc dans le premier niveau, au cœur d'un déluge de fer et de feu. Au bout d'un certain temps, apparaissent d'étranges fonnes ferreuses, sortes de poubelles radioactives se baladant dans les airs. Le (ou les, pour deux joueurs) guerrier, en s'y glissant, fait apparaître un menu donnant un certain choix d'armes et de défenses: tir multidirectionnel, missiles, booster pour augmenter la puissance, entre autres. De quoi voir l'avenir avec optimisme. Apparaît également un message concernant le point faible de l'horrible monstre gardant la fin de chaque niveau. Car Bios, pour être cruel et méchant, n'en est pas moins malin, et a laissé sur votre route trois demidieux n'ayant qu'un seul but: votre mort. Il faut donc bien profiter des messages transmis, comme "tirer dans la bouche" pour le Dragon d'or du premier niveau, ou "viser le coeur" pour le Paramecium du deuxième.
PLUS C'EST LONG, PLUS C'EST DUR Hormis l'excellence du scrolling, de l'animation et des graphismes, Forgotten Worlds vaut surtout pour son dosage quasi constant de difficultés. On l'a vu plus haut, quand le jeu commence, les armes sont réduites, ce qui n'est pas facile. Mais une fois muni de l'arsenal parfait du petit tueur de dieu de l'espace, l'écran devient noir d'ennemis essayant de réduire votre vie par tous les moyens: les hommesaraignées du départ lâchent leurs missiles, des machines de guerre tirent dans tous les sens dans un labyrinthe de ferraille radioactive, et les copains des demi-dieux (serpents qui happent au deuxième niveau et lézards au troisième) se mettent aussi de la partie. Un véritable parcours du combattant façon Robby, ou comment éviter un maximum de balles en un minimum de temps. Et c'est encore moins évident qu'au début. Je mets au défi les petits malins qui avaient fini Robocop en quelques heures (je frime, je frime) de faire de même avec ce nouveau soft Capcom. Bref, je crois que beaucoup d'entre vous vont se faire des parties d'enfer grâce à un soft particulièrement bien pensé. Bravo! Matt MURDOCK Matt MURDOCK, ACPC n°17 |
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Page créée en 126 millisecondes et consultée 3922 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |