Au fond de son cachot, le dernier des humains entend soudain une plainte féminine... Cataclysme et génocide humain. Les Cybers se sont retournés contre les hommes, enfin, l'Homme, unique survivant. Emprisonné, il se lamente sur sa triste destinée. Au loin une plainte féminine s'élève. Plus d'hésitation, il faut s'en sortir et retrouver la Femme ultime. L'aventure se décline en bleu, des portes de prison à l'uniforme de bagnard. Classique : le héros numérisé possède un capital de points modulables : force, témérité et vitalité. Il pourra se « refaire » en avalant cafés, bouteilles de vin et gâteaux divers. Pour atteindre l'air libre, sachez que les couloirs s'empruntent la nuit et qu'il faut sortir au grand jour. Animation, bruitage et graphismes sont superbes. Votre bagnard est un délicat et se cogne partout en poussant des « aïe » déchirants. Il est vrai que, telle une peau de chagrin, son capital s'amenuise à chaque bosse. Il s'ensuit des morts à répétition. Mieux vaut parfois attendre allongé sur sa couche pour s'économiser en regardant défiler les heures. Le programme se réinitialise rapidement. Ce qui permet de peaufiner la répartition de points. Eden blues est un bon jeu d'aventure action chronométré. Le scénario est classique (trop) mais la réalisation brillante et originale. (K7 Ere Informatique pour Amstrad.) Tilt n°29 , Mars 1986 |