★ AMSTRAD CPC ★ GAMESLIST ★ DOUBLE DRAGON 3: THE ROSETTA STONE (c) STORM SOFTWARE ★ |
A100% |
Double Dragon III, ça sonne vraiment comme le retour du fils de la vengeance, etc. Malgré l'accueil plutôt froid de la rédaction, ce troisième volet des aventures des frères Lee se hisse largement à la hauteur des précédents.Pas de surprise. Double Dragon III se range dans la catégorie des beat them up sortant un peu de l'ordinaire grâce à une phase de Jeu qui. contrairement à Double Dragon I et II. mettra à l'épreuve votre sang-froid, votre dextérité et, à un degré moindre, votre matière grise. Maintenant que la minette faisant battre le cœur de nos deux héros est morte, on se demandait quel allait être le scénario ? C'est la quête de la pierre de Rosetta. A défaut de savoir pourquoi vous allez chercher celle pierre, voire périple va vous mener aux quatre coins du monde. Et bien sûr, les autochtones viendront mettre leur grain de sel, pour vous empêcher de mener à bien votre mission. Une aventure exaltante en perspective, mais énorme point noir : une animation cruellement lente. UNE [CENSURE] Le médiocre contenu de la notice fait que l'on commence cette aventure sans avoir connaissance d'une quantité d'informations d'une importance capitale. Observons un peu ce qu'il y a à l'écran. Un chronomètre, le temps est donc limité, un score de 230 qui est en fait voire compteur d'énergie vitale et un crédit de dix parties. Certains ingrédients respectent la tradition de la série de Double Dragon. Ainsi, on retrouvera la convivialité qu'instaure le jeu à deux et on reconnaîtra aisément certains ennemis tels que les amazones urbaines armées de fouets ou encore les gros balèzes surgissant de derrière un mur. C'est après trois ou quatre parties que j'ai réalisé qu'il était possible de s'équiper. Au début de chaque niveau se trouve une échoppe dont la vendeuse, moyennant un crédit, vous vendra certaines options non cumulables d'une partie sur l'autre.
LE TOUR DU MONDE EN CINQ NIVEAUX Bien que moins coloré que les autres Double Dragon, le troisième du nom a l'avantage d'avoir des décors d'un graphisme assez remarquable. Au premier niveau, on retrouve les rues mal famées des faubourgs des grandes villes américaines, comme vous pouvez le voir à l'heure actuelle dans un nombre incalculable de jeux. Les deux niveaux suivants vous emmènent en Extrême-Orient. Tout d'abord en Chine, puis au Japon où vous rencontrerez le seul et unique bug du jeu.
LE TOMBEAU DU PHARAON Avant de vous retrouver confronté au monstre final, une petite énigme va vous être proposée. Vous débarquez dans une salie où se trouve dessiné au sol une sorte d'échiquier dont chaque case est marquée d'un symbole. Sur la dernière porte que vous devez franchir est écrit « ROSETTA », et dans l'échiquier vous retrouvez toutes ces lettres parmi les symboles. Vous devez passer par toutes les cases constituant ce mot sans marcher sur les autres. Un faux pas et les dalles s'effondrent en vous emportant dans d'insondables abîmes. Dès les premières secondes apparaît un monstre énorme par la droite. Tout est une question de sang-froid et d'adresse. Lorsque vous aurez décelé lu porte, vous arriverez, je vous le donne en mille, dans la tombe du pharaon. C'est sa momie, puis le pharaon sous sa forme originelle que vous devrez affronter pour pouvoir admirer la page écran de fin. UN PETIT COUAC Il m'a fallu plusieurs parties pour découvrir, du moins je l'espère, toutes les possibilités de ce jeu. Il aurait été aussi facile de se passer de notice, vu tout ce qu'il y a à en dire. Ce détail, d'apparence anodine, enlève un intérêt considérable au jeu vu que l'objectif de ce scénario n'est pas bien défini. La diversité des coups offerts par Double Dragon III est moindre que dans les deux premiers mais sa qualité globale est bien supérieure ; même si le jeu est put-être un peu trop facile à mon goût et surtout trop lent. Les programmeurs nous gratifient d'une réalisation à la hauteur de ce que l'on était en droit d'attendre d'un jeu dont le nom à lui seul est devenu légendaire. Wolfen , A100% n°43 |
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Page créée en 290 millisecondes et consultée 2863 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |