★ AMSTRAD CPC ★ GAMESLIST ★ COMPILATION: GUN-STICK (c) OPERA SOFT/DINAMIC/UBI SOFT ★ |
AMSTRAD 100% |
Oyez, oyez, braves gens, un nouveau gun nous est né. Et de trois diront les mauvaises langues. Comme les autres, il a ses bons et ses mauvais côtés. Livré avec six jeux, nous n'avons pu malheureusement en tester que quatre. Personnellement, je commence à devenir balèz en tir, alors que j'ai horreur des armes à feu. Mais entrons dans l'univers impitoyable du Gun-Stick.
Le Gun-Stick se présente sous une forme résolument futururiste, on dirait un pistolet laser genre la Guerre des étoiles. Enfin, un look d'enfer, quoi ! Côté branchement, c'est le plus simple, on met le connecteur dans le port joystick et c'est parti. Enfin, si on n'a pas oublié d'acheter des piles chez le marchand du coin. Car, comme vous avez pu le remarquer, ce gun ne se sert pas de l'alimentation de votre CPC. Pour ce qui est de la précision, pas de problème, on peut tranquillement se mettre à deux mètres de l'écran et ça marche. Il parait qu'il marche jusqu'à quatre mètres de distance mais je n'ai pas pu essayer, d'une part parce que la pièce n'est pas assez grande et, d'autre part, le câble bien qu'assez long ne suffisait pas à atteindre cette distance. Enfin bref. tout ça pour vous dire qu'il est précis et performant. PAS BEAUX, LES MECHANTS Je ne vous surprendrai pas en vous disant que les jeux fournis avec ce gun ont un certain rapport avec le tir. Les deux premiers, Trigger et Solo, se ressemblent un peu : vous vous retrouvez dans une rue pleine d'horribles bandits qu'il vous faut descendre le plus rapidement possible. Bien sûr, de pauvres innocents traversent parfois l'écran, alors, si cela vous amuse de descendre les nourrissons ou les vieilles grand-mères, ça vous regarde, mais tout ce que je peux vous dire sans porter de jugement moral, c'est que ce n'est pas bon pour votre score. Le jeu se déplace en scrolling horizontal, genre Opération Wolf. Dans Solo, vous serez face à un immeuble d'un faubourg quelconque dans une banlieue fort malfamée. Des super Rambo de supermarché tentent de vous faire la peau, mais c'est sans compter sur votre maestria. Vous êtes le lireur le plus rapide à l'ouest de Barbès. Gare aux munitions, pas question d'arroser tout le quartier. Sous le feu des armes automatiques et des grenades en tout genre, vous devez viser avant de faire le carton. PROMENADE EN PLEIN AIR Dans Trigger, c'est un jardin public qui sert de décor. Evitez de descendre les pauvres jardiniers, même si vous pensez dénoter dans leur regard un soupçon de cruauté. Après tout, ils ne font que tailler les haies. Il paraît que cela se passe à Chicago. Mais comme je ne fréquente pas les jardins publics de cette ville, je ne peux pas vous le garantir. Par contre, je peux vous dire que les exhibitionnistes du coin cachent de drôle de créatures sous leur imper. C'est Opéra Soft qui a développé les jeux et pour une fois , la difficulté est bien dosée. Quant aux graphismes, c'est le point fort des Espagnols. Les couleurs, cependant, ne sont pas extraordinaires. Mais l'ensemble est bien éclatant, quoiqu'on aurait préféré voir un peu plus de tableaux, on se lasse de voir toujours les mêmes décors passer dans un sens puis dans l'autre. GUILLAUME TELL Le troisiéme jeu innove un peu, au moins en matière de gun, puisqu'il s'agit d'un jeu d'arcade classique dans lequel on est chargé de protéger Guillaume Tell (en espagnol, Guillermo Tell) de ses adversaires. Imaginez un Ghosts'n Goblins où vous descendriez les squelettes avec votre gun. Avouez qu'il y a de quoi s'éclater. Malheureusement, celui-là est nettement plus dur que Tes autres, car notre brave Guillaume est un brin insouciant ; il n'évite rien et si vous attendez un peu trop longtemps avant de descendre un archer et que celui-ci envoie sa flèche, vous pouvez faire une croix sur votre personnage. Il y a des petits trucs rigolos. Si vous éclatez une première fois un aigle, il se transforme en colombe de la paix, mais malheur à vous si vous faites un carton sur cette colombe. LE STAND DE TIR Le quatrième jeu, Target, est un jeu de Dinamic, l'autre grand éditeur espagnol. Cette fois, vous avez le choix entre défendre un poulet rôti des mandibules de guêpes et d'araignées voraces. Dans le rôle de la tapette à moustique, le Gun-Stick remplit toujours bien son rôle. Vous verriez comment j'envoie ses horreurs de vie à trépas. C'est un vrai régal. Par contre, mon nombre de balles est limité à trois par salve. Et le temps que mon pistolet se recharge, certains en profitent pour me grapiller mon poulet fumant On commence déjà à voir apparaître les os. Lorsqu'à la place du poulet, il ne reste plus qu'une carcasse rongée, vous pouvez reprendre vos billes et vous consoler avec le score. La deuxième partie vous met dans un stand de tir. Alors là, je ne vous dis que ça. Vous vous placez à distance de votre écran, de profil, en position de tireur debout. Si vous préférez le tir à genoux ou allongé, c'est comme vous voulez. Attention, c'est parti pour le ball-trap. les assiettes volent autant qu'une dispute dans la cuisine. Mais comme dans le jeu précédent, vous n'avez que trois balles par salve, ne les gaspillez pas.
Les pigeons d'argile partent à vos pieds et s'éloignent vers l'horizon. N'attendez pas qu'ils ne soient qu'un petit point dans le ciel azuré pour décharger votre arme dessus. Parfois il y en a deux qui partent en même temps ou légèrement décalés. Lorsque vous passez avec succès cette épreuve, des cibles sortent de terre et vous avez dix secondes et une balle seulement pour les tirer et ainsi de suite... Les deux jeux que nous n'avons pu tester sont Bestial Warrior et Mike Gunner. Passons tout de même au point négatif de ce gun. Il est un peu trop lourd et je vous assure que je ne suis pas un faible, mais au bout de quelques séances, vous éprouverez le besoin de reposer voire bras. Lipfy-stick , A100% n°21 |
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Page créée en 325 millisecondes et consultée 2708 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |