Macadam cow-boyChicago...sept millions d'habitants... les grands lacs... son musée (l'un des plus grands des U.S.A.)... et ses gangsters. Chicago 90, contrairement à ce que peut laisser supposer ce qui précède, n'a rien d'un logiciel didactique. J'en vois qui respire mieux tout d'un coup. Enfait, lejeutourneautourdelacrimi-nalité, qui. comme chacun sait, est une véritable institution dans cette bonne ville de Chicago. Les mauvaises langues émettront certainement un doute quant à l'originalité du scénario. Il est vrai que des années de programmation sur CPC, ont déjà donné naissance aune multitude de jeux, du type "Le gendarme et le voleur" et que Chicago 90, n'échappe pas à la règle. Cependant, ce dernier né de Microïds jouit de nombreux avantages par rapport à ses prédécesseurs que je m'en vais, de ce pas, tenter de mettre en valeur. Lorsque le jeu débute, vous avez le choix entre le bon et le mauvais côté de la barrière, autant dire entre la police et les gangsters. Personnellement, je vous conseillerais de commencer du côté des bons... Nullement par déontologie, mais tout simplement par instinct de conservation, juste le temps de vous familiariser avec le maniement du jeu. En effet, si les gangsters n'ont qu'une seule voiture, à bord de laquelle ils doivent à tout prix s'efforcer de quitter le district pour échapper définitivement à leurs poursuivants, la police, elle, dispose de moyens, pour le moins impressionnants, à savoir six véhicules qui pourront être pilotés tour à tour manuellement, ou envoyés sur les traces des fuyards en mode automatique. Outre cet incontestable atout, vous, en tant que directeur des recherches, avez sous les yeux un dispositif hautement sophistiqué, permettant de quadriller chaque quartier de votre juridiction, de connaître précisément la position de chacune de vos voitures et, bien sûr, de situer approximativement les suspects. Avec tout cet équipement, comment peuvent-ils encore vous échapper ? Et bien ce n'est pas simple. D'abord, il y a ces satanés civils, qui ont une fâcheuse tendance à conduire comme des pieds... Et puis, il y a les maisons et les bois, qui s'évertuent à entrer en collision avec les voitures (à moins que ce soit le contraire), les trottoirs qui deviennent des tremplins, les virages pas faciles à négocier à grande vitesse et les flics, qu'on ferait mieux de remettre à la circulation... Après avoir acquis une bonne maîtrise du jeu, vous pourrez vous permettre d'admirer le paysage qui défile au cours d'une poursuite et vous ne serez pas déçus, je vous le garantis. G.B. , MICRONEWS n°22 |