Le scénario vous met dans la peau d'un programmeur qui, tout fier, vient de finir son programme. Vous êtes content, mais ça ne dure pas longtemps! En effet des « bugs » (parasites franglais bien connus) se sont glissés dans votre ordinateur et sont prêts à défigurer vos images, distrodre le son, détruire des lignes du listing, bref planter le programme. A l'image du héros de Tron, vous êtes réduit à la taille d'un gros électron pour entrer sur les circuits imprimés. La chasse aux bugs peut commencer. La partie droite de l'écran représente la carte-mère de votre ordinateur. Vous y êtes représenté par un point. La partie centrale de l'image montre, en perspective, ce que vous voyez. Un appareil – le « nature bug » – vous précise, comme son nom l'indique, la nature du bug le plus proche. A l'aide des touches du clavier, vous déplacez votre personnage dans la direction fournie par votre second instrument de recherche, le « Local bug ». Au début de chaque partie vous avez le choix des armes, dans votre panoplie : bouclier, trappe à bugs, laser, etc. Le temps presse. A défaut d'entrer dans tous les circuits intégrés, la pose de pièges s'impose aux principaux carrefours. Plus le temps passe, et plus les bugs font des ravages. Sans une intervention aussi énergique que rapide votre micro annonce... qu'il est détruit ! Bugs buster est un cocktail de jeu d'aventure, de labyrinthe et de Pac-Man. Réussi et agréable (en français). Jeux & Stratégie n°36 (Janvier 1986/Decembre 85) |