★ AMSTRAD CPC ★ GAMESLIST ★ ASTERIX AND THE MAGIC CAULDRON (c) MELBOURNE HOUSE/BEAM SOFTWARE ★ |
Amstrad Magazine |
"Nous sommes en 50 avant Jésus-Christ* Toute la Gaule est occupée par les Romains... Toute ? Non ! Un village peuplé d'irréductibles Gaulois résiste encore et toujours à l'envahisseur. Et la vie n'est pas facile pour les garnisons de légionnaires romains des camps retranchés de Babaorum, Aquarium, Laudanum et Petitbo-num'" Tout le monde aura sûrement reconnu le prologue de toutes les aventures d'Astérix le Gaulois. Traduites en une trentaine de langues (y compris le Latin...), les péripéties des célèbres héros d'Uderzo et Goscinny connaissent maintenant l'adaptation informatique : Astérix et le Chaudron Magique est désormais disponible sur vos écrans d'Amstrad CPC... pour le plus grand plaisir de tous. Sus au chaudron magique Cette aventure/arcade, inspirée de l'album du même nom, vous fera partir à la recherche du précieux chaudron dans lequel est préparée la potion magique qui donne à Astérix et son village leur force surhumaine. Hélas, Obélix toujours aussi boudeur et belliqueux a brisé, dans un geste de mauvaise humeur, le précieux chaudron de Panoramix le druide. Oui Môôôôssieu ! Ne connaissant pas sa force, Obélix a trouvé le moyen de disséminer en huit endroits différents les morceaux de ce chaudron. Votre mission sera donc de guider Astérix à la recherche des morceaux du chaudron magique pour que le forgeron, Fullyauto-matix, puisse le réparer. Tâche facile ? C'est sans compter sur nos sympathiques crétins de légionnaires qui cernent le village et les grosses bouderies de Môôôôssieu Obélix... Du sanglier, par Bêlénos ! Obélix est un aussi gros boudeur que mangeur de sangliers... C'est d'un pas pesant qu'il va suivre Astérix dans cette aventure, sans vraiment participer. Non content d'avoir fait des bêtises, Obélix va même compliquer la tâche de notre pauvre petit héros : Astérix ne veut pas se séparer de son ami auquel il doit fournir matière à calmer ses fringales de sangliers. Alors, parcourant les tableaux à la recherche du chaudron, Astérix devra également penser à combattre quelques sangliers égarés pour subvenir aux besoins de son — finalement - encombrant ami. Il en découle des combats et des risques de mauvaises rencontres avec des légionnaires en vadrouille. Pauvre Gaule ! Une adaptation Chip mais pas "cheap" (*) On l'a longtemps attendue cette adaptation sur Amstrad... Melbourne ne daignant pas adapter sur Amstrad leur logiciel initialement sur C.64, il fallut à Micropool France trouver un éditeur "à la hauteur". Cocorico ! La société retenue pour l'adaptation et l'édition Amstrad est française. Il s'agit de Chip Software, société bien connue des petits Français pour ses "Demain Holocauste", MLM 3D et autres Zaxx... Les graphismes rendent bien l'atmosphère "BD" de nos valeureux gaulois. Le passage d'un décor à un autre est rapide et efficace. La gestion et l'animation des personnages est réussie (scrollings, passages derrière des obstacles...). Un petit reproche : les combats. En mode 0, en médaillon, avec des personnages agrandis de surcroît, les combats ne sont pas très convaincants : les personnages au graphisme un peu trop grossi (et grossier) ne sont pas vraiment conformes à la réalité "livresque". Un gros reproche : l'absence de sonorisation du jeu. Dommage ! Mais le principal reste l'aventure et la balade à travers des décors très réussis. Un bien belle adaptation signée par Chip, un peu relégué dans son rôle de "nègre" et dont le nom n'apparaît qu'en tout petit sur la notice... Il faut rendre à César... etc. Maille namme ize Astéricq.... Si l'adaptation informatique par rapport à l'album de BD original a été bien menée, les "fans" d'Astérix dans le texte risquent d'avoir quelques surprises... Nos amis anglais ont en effet pris quelques libertés (quant au cahier des charges) par rapport aux noms propres et patronymiques des immortels héros de Goscinny et Uderzo. Les garnisons de Babaorum, Petitbonum, etc.. sont devenues Totorum, Aquarium ou Compendium. Sacrilège !!! Et le texte original ?? Serait-ce quelques difficultés de prononciation qui ont rebaptisé en "Getafix" notre cher druide Panoramix ? Et en "Vitalstatistix" notre vénérable chef Abraracourcix ? Heureusement qu'ils n'ont pas touché à Astérix et Obélix... Avec des coups pareils, il y a vraiment de quoi perdre son latin. Idéfix Allez, une pensée émue au pauvre toutou, Idéfix, que les difficultés de programmation (vraisemblablement) ont relégué aux oubliettes... l'idée fixe, c'est la mission que vous devrez mener à bien. Que diable, l'esprit gaulois doit triompher d'une aventure plaisante mais pas si évidente ! Nota : le premier qui réussit l'aventure est prié de convier la rédaction au traditionnel banquet final qui clôture toute aventure "rondement" menée et au déroulement heureux... La rédaction se chargera d'amener son Assurancetourix, le barde. (*) Jeu de mot gallo-breton... |
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Page créée en 258 millisecondes et consultée 5855 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |