| ★ AMSTRAD CPC ★ GAMESLIST ★ AQUANAUTE (c) FIL ★ |
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Lassé des bruits incessants des tchactchac-poumpoum, je décidai de prendre quelques vacances et ayant rencontré à Cannes de drôles de Besson, je me lançai dans les profondeurs du monde du silence... Mais voilà, il fallait que moi aussi je trouve une raison pour ce plongeon. L'alibi du film venait d'être pris, alors il ne me restait plus que la chasse au trésor. D'autant que dans une vie antérieure, j'avais été pirate et que je gardais de cette époque des cartes ainsi que l'emplacement d'épaves que j'avais envoyées par le fond quelques siècles plus tôt.
O MON BATEAU Je suis donc sur mon bateau, en plein milieu des Caraïbes, le ciel et la mer se joignent à l'horizon dans une symphonie de bleu, le vrai, le grand... Enfin tout baigne, euh... quand je dis tout, je vais un peu loin ; je ne me baigne toujours pas en effet, car il me faut d'abord prendre une clef puis trouver une bouteille. A-t-on déjà vu quelqu'un plonger sans bouteille ?... Euh, en dehors des films de Luc Besson, bien sûr ? En tout cas, ce n'est pas mon trip. Arnaché dans ma combinaison, lesté à la bonne température de façon à éviter le contrecoup d'une pression vers le bas qui a pour résultat le carré de l'hypothénuse... (Je suis vraiment désolé mais on a arraché la page de mon livre de math, nous interrompons donc momentanément notre émission.) ALLO, A L'EAU Plouf fut le dernier bruit que je pus entendre après mon plongeon ; je m'étais jeté à l'eau. Le monde du silence m'apparaît dans toute sa beauté. En fait, il faut surtout que j'essaie d'éviter les lignes qui pendent de mon bateau. Que voulez-vous, la plongée, ça creuse. Chaque fois, je me prends les palmes (non, je ne parle plus de Cannes) dans ces lignes et je perds de l'oxygène. Cet obstacle franchi, je me retrouve entre deux eaux et, malheureusement, c'est là que les requins ont décidé de se promener. Je passe entre deux des requins qui se suivent en file indienne ; il y a de quoi avoir peur pour son scalp. Le tableau suivant, beaucoup moins amusant, me met en relation avec des mines flottantes ; on se croirait dans le détroit d'Ormuz. Surtout ne pas jouer au démineur, même belge, et comme dirait le chef : "Courage, fuyons !" Ah, je sens le fond approcher, voilà déjà les murènes. Quelle rencontre ! Heureusement ma dextérité me permet de me faufiler parmi elles, telle une anguille ; et comme il y a anguille sous roche, je me retrouve au fond. Ah, les beaux décors, ça vous réchauffe le cœur, surtout que toutes ces émotions m'avaient plutôt glacé les sangs. LA CHASSE AU TRESOR L'épave est là, mais le coffre n'y est pas. Voilà qui va nous obliger à visiter un peu le fond ; heureusement, le coffre n'est pas loin. J'introduis la clef et, merveille des merveilles, me voilà riche ; un sac de diamants, vous parlez d'une chance ! La dernière fois, le coffre était vide et la clef était restée coincée dans la serrure. Il m'avait fallu remonter en respectant les paliers de décompression, une vraie galère ! C'est d'ailleurs un peu ce que l'on se dit quand on voit le soft ; en dehors du graphisme des poissons et des fonds marins, l'intérêt du jeu est maigre comme le jour du poisson. Enfin, puisque la plongée est à la mode... Amstrad 100 % - n°5 - juin 1988 |
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Page créée en 469 millisecondes et consultée 1982 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |
