ESP, ça veut dire Electric Studio Pencil. Pencil, parce que c'est un crayon optique et Electric Studio, parce que c'est le nom de la société qui le fabrique.Voilà qui change un peu comme présentation. Normalement, cet article aurait dû commencer par : "Le stylo optique ESP est présenté dans un emballage en polystyrène expansé et accompagné d'un logiciel de dessin sur cassette ou disquette... " Mais je trouve que c'est mieux comme ça. Bon, toujours est-il qu'il est vraiment présenté comme je viens de le dire. Le hard est constitué d'un stylo en plastique relié par un cordon à un boîtier d'interface se connectant à l'arrière de l'AMSTRAD. Au dos de ce boîtier, on trouve un connecteur mâle qui permettra de relier d'autres interfaces à votre ordinateur préféré qui deviendra ainsi une prise multiple à microprocesseur. Nous avons ouvert le boîtier d'interface et constaté qu'il est vide ! Que de l'air. Son seul but est de permettre une manipulation plus facile du connecteur. Bluffant, le truc... Par contre, le stylo contient, outre la photodiode sans laquelle il ne serait pas optique, un amplificateur à transistor, monté sur un petit circuit imprimé. Le branchement est très facile : d'abord, le connecteur du stylo, puis l'interface du lecteur de disquettes. Un petit coup de RUN "LOADER", et c'est parti. Ils on vraiment fait fort, les gars de Studio Electrique. Sur la droite de l'écran, un menu à icônes, un peu touffu peut-être et imbuvable sans la notice, mais extrêmement complet. 
Tout y est, et il faudrait plusieurs pages de CPC pour en détailler les possibilités. Voyons néanmoins les caractéristiques qui nous ont le plus séduits : fonctionnement dans les trois modes 0, 1 et 2, ellipses et rectangles vides ou pleins, triangles devenant pyramides si l'on choisit l'option 3D, effets de miroirs, possibilité d'utilisation à main droite ou à main gauche par déplacement du menu, sortie sur imprimante au standard Epson avec 16 nuances de gris. On trouve également la gomme, l'aérographe et la loupe qui permet d'affiner les contours. Les dessins réalisés peuvent être sauvés sur disque pour être utilisés dans vos propres programmes. L'utilisation du stylo est très facile. En règle générale, un réticule à fils croisés matérialise la position que l'on pointe sur l'écran. Toute fonction graphique choisie au menu est activée ou désactivée en pressant la barre d'espace. On aurait préféré un petit poussoir directement installé sur le corps du stylo. De même, il est assez désagréable d'être obligé de taper la touche ENTER pour revenir au menu principal. Mais, tant pis, il faut faire avec. Au chapitre des défauts, nous avons noté une sensibilité inégale de la photodiode à la couleur de fond d'écran. Ça veut dire que le marqueur se déplace moins facilement lorsque la couleur de fond est sombre. La précision de pointage nous a également paru légèrement insuffisante, mais cela semble s'arranger avec l'expérience. Au moment où vous lirez ces lignes, une version II et une version Professional de ce logiciel seront disponibles avec de nombreuses fonctions supplémentaires. Notons également une initiative de l'éditeur qui livre aux utilisateurs les versions améliorées du programme en échange d'une somme modique et d'une cassette ou d'une disquette originale. En résumé, un bon outil graphique pour AMSTRAD. Dommage qu'ils ne livrent pas un peu de talent artistique dans la boîte, car mes dessins ne sont vraiment pas terribles et ne méritent même pas d'illustrer cet article. CPC n°7 |
