LA RÉUSSITE FULGURANTE de la société anglaise Amstrad tient à un truc de bon sens : vendre dans un même emballage, à un prix très compétitif, un ensemble prêt-à-brancher : une prise, et clic clac merci Amstrad ! Aussi simple que vendre une chaîne hi-fi compacte à ceux que rebute l'achat séparé d'une platine, d'un ampli et du câble de liaison adéquat. La hi-fi, c'est avec ça qu'Alan Sugar a créé Amstrad en 1960. Pouvait-il imaginer que, 16 ans plus tard, son entreprise aurait vendu 1,2 millions de micro-ordinateurs dans le monde entier ? Et détiendrait, en 1985, 30 % du marché mondial des systèmes à moins de 10 000 F (selon IDC) ? Avec 200 000 machines déjà vendues cette année, la filiale française contribue pour 20% au chiffre d'affaires total du groupe (290 millions de francs en 1985, dont 50 pour la hi-fi). Deux événements majeurs en 86 : l'absorption pure et simple du concurrent Sinclair, et la présentation d'une gamme complète d'ordinateurs compatibles avec l'IBM PC, marquant un glissement progressif vers le domaine professionnel. Cette évolution devrait se faire sans heurts puisqu'en France.Amstrad dispose de 15 centres de service après-vente capables d'assurer la maintenance sur site. Lors de notre enquête d'avril (SVM n °27), les lecteurs se montraient globalement satisfaits des machines Amstrad. LE PC À MOINS DE 5 000 F, l'XT à moins de 10 000 F : la gamme Amstrad de machines compatibles avec l'IBM PC sera la vedette du SICOB. Construit autour du processeur 8086 avec une horloge à 8 MHz, le PC 1512 est livré avec 512 Ko de mémoire et une souris. La définition graphique est de 640 x 200 points avec 16 couleurs ou 16 niveaux de gris, performances à rapprocher de celles de la carte EGA avec un moniteur couleur standard. Il est livré avec les systèmes d'exploitation MS DOS 3.2, DOS+ de Digital Research, QEM, QEM Paint et un Basic. Les prix vont de 4 997 F, pour une machine monochrome avec lecteur de disquettes, à 11890 F pour une machine munie d'un disque dur de 20 Mo et d'un écran couleur : incroyable, mais vrai.
Amstrad PCW 8256 | 
Amstrad PCW 8512 |
LES AMSTRAD PCW 8256 ET 8512 (SVM n °21 et 29) sont d'abord destinés au traitement de texte : pour le prix d'une machine à écrire un peu sophistiquée (4 997 F et 6 484 F), ce sont des systèmes complets livrés avec imprimante. On choisira le modèle 8512 pour traiter des textes importants (512 Ko de mémoire vive et 1080 Ko sur deux lecteurs de disquettes). Bien que ces machines soient maintenant dotées de différents logiciels professionnels à des prix abordables (Multiplan : 420 F, dBase II : 666 F, Pocket Wordstar : 750 F), nous ne les conseillons pas comme ordinateurs à tout faire. SVM n°31 (Septembre 86)
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CPCrulez[Content Management System] v8.7-desktop/c
Page créée en 275 millisecondes et consultée 3620 foisL'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |
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