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Fortement inspiré des conceptions de Macintosh, Calcumat de Micro Application, est un tableur aux ambitions professionnelles, qui regroupe une feuille de calcul, un module de représentation graphique et un ensemble d'outils de bureau. Moins puissant sans doute que d'autres célèbres tableurs, il se révèle pourtant extrêmement complet et performant. Sans compter qu'il sait communiquer avec des logiciels qui lui sont associés.CE QUI FRAPPE, DÈS L'ABORD, LORSQUE l'on a chargé Calcumat sur son micro-ordinateur, c'est le système de coordonnées. En effet, les rangées et les colonnes sont uniquement repérées par des chiffres - et non des lettres et des chiffres, comme cela se fait en général pour les tableurs - on se réfère donc à un numéro dans l'un et l'autre cas. Ce choix déroute un peu au départ, mais on s'y habitue très vite ; d'ailleurs, une fois le système adopté, il suffit de se reporter à la documentation pour taper les premières données, et la saisie des valeurs s'effectue alors très simplement. Seules les formules posent quelques problèmes ; ainsi, lorsque l'on désire additionner deux valeurs dans une même colonne, il faut les désigner par rapport à la case où l'on se trouve : par un système de coordonnées assez complexe, il faut, par exemple, additionner la cellule se trouvant « deux cases au-dessus » avec celle placée « une case au-dessus ?. Bien sûr, il est possible de les désigner directement par leur emplacement dans la feuille, mais elles sont alors interprétées comme références absolues, et l'on ne peut les copier efficacement à un autre emplacement. L'utilisateur dispose cependant d'une autre méthode - de loin préférable - pour réaliser les mêmes calculs : elle consiste tout simplement à se positionner, avec le curseur, sur les cases que l'on veut inclure dans un calcul. Calcumat dispose, en outre, d'un nombre impressionnant de formules agissant sur un ensemble de cellules, permettant de calculer la moyenne, la somme, le maximum ou le minimum de plusieurs cases. Plusieurs fonctions mathématiques sont également accessibles. L'accès à toutes les commandes se fait par l'entremise de menus déroulants, qui laissent apparaître les options. La parenté avec Macintosh est d'autant plus frappante que l'on dispose ici d'un grand nombre de fonctions similaires : « couper/coller ? est pleinement employé lorsque l'on désire copier ou déplacer une colonne ; parmi les outils de bureau, un calepin permet de prendre des notes rapidement, et une machine à calculer autorise non seulement les calculs indépendants, mais aussi la référence à une cellule ou à un nom de cellule. Calcumat propose aussi de régler la largeur d'une ou de plusieurs colonnes (avec un maximum de 70 caractères par colonne), de supprimer les séparateurs de colonnes, ou bien de contrôler le nombre de décimales avec lesquelles un chiffre doit s'afficher. Mieux : il est possible de spécifier sur trois lettres le libellé des unités devant apparaître après un chiffre ; c'est une option introuvable sur bon nombre de tableurs dits professionnels... Un tableur sur Amstrad, performant et bon marché L'un des rares reproches que l'on peut faire à Calcumat tient à sa relative lenteur quand il s'agit de fournir un résultat de calculs sur un ensemble de valeurs. Pour pallier cet inconvénient, une option du menu permet de désactiver momentanément le re-calcul automatique ; il est ainsi possible d'introduire plusieurs valeurs successivement, sans se soucier du résultat, puis de recalculer l'ensemble en une seule opération. Mais Calcumat ne s'arrête pas là. Une des options du menu offre de représenter les données numériques sous forme de quatre graphes, au choix ou simultanément : lignes, « camemberts », barres, ou histogrammes cumulés. Il est par ailleurs possible d'inclure du texte en n'importe quel endroit de l'écran - voilà encore une option que l'on ne rencontre pas souvent sur les logiciels de représentation graphique. Enfin, Calcumat est capable d'accepter des données en provenance d'autres logiciels qui lui sont associés : ainsi peut-on inclure des fichiers établis à partir de Data-mat, un logiciel de gestion de fichiers, ou bien « exporter » les données du tableau de Calcumat vers le traitement de texte Textomat. Indubitablement, Calcumat est d'un excellent rapport qualité/prix. Pour 450 F TTC, on dispose d'un formidable outil de gestion, capable de rivaliser sur certains points avec des logiciels autrement plus onéreux. Bref, à acheter de toute urgence. Pour Amstrad CPC 664, 6128 ou CPC 464 avec lecteur de disquettes. Eric TENIN , SVM n°30 |
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