HARDWAREMONTAGES ★ INFORMATIQUE PRATIQUE : Un lecteur de "badges” expérimental ★

Informatique pratique - Un lecteur de "badges" expérimental (Science&Vie)Hardware Montages

Identifier une personne, qu'il s'agisse d'ouvrir une porte ou de donner accès à un terminal d'ordinateur, telle est la vocation première des “badges". Directement lisibles par l'informatique et, si possible, de la taille d'une carte bancaire, ces derniers ont beaucoup évolué au cours des années. Du code-barre à la carte à puce, en passant par les pistes magnétiques et les dispositifs haute fréquence, leur point commun reste de permettre à la machine de distinguer une personne d'une autre. Pour notre part, nous resterons beaucoup plus modestes. En effet, notre badge sera composé d'une simple feuille de bristol, d'un format proche de celui d'une carte de visite, ou des cases auront été noircies au crayon à papier. En fait, trois rangées de huit cases chacune nous permettront de distinguer plus de deux millions de cartes. Si ce nombre vous paraît insuffisant, il sera possible, sans grande modification — si ce n'est en ce qui concerne le programme —, d'augmenter le nombre de rangées et, par voie de conséquence, le nombre de cartes différentes. Pour chaque nouvelle rangée créée, ce dernier se trouve multiplié par 128.

Ces quelques précisions apportées, passons à l'étude de notre lecteur. En fait, celui-ci repose sur un principe simple, à savoir la faible résistance électrique que présente la trace déposée sur le papier par un crayon à mine de plomb. Si on utilise un crayon relativement gras (2B, par exemple) et que les cases sont bien noircies, l'électronique de notre interface principale n'aura aucun problème pour détecter leur présence à l'aide de simples contacts. La réalisation de notre lecteur se résumera donc à celle d'un “peigne” de contacts respecti-vements reliés aux entrées de notre interface principale. Nous les réaliserons à l'aide de fil à wrapper dénudé. Chaque morceau de fil sera soudé à l'une de ses extrémités à une bande de la plaquette de câblage et son autre extrémité sera simplement enfilée deux trous plus loin sur la même bande conductrice. Les fils ne devront surtout pas être plaqués sur la plaquette, mais, au contraire, légèrement incurvés de manière qu'ils se comportent comme des ressorts garantissant un contact correct avec la fiche bristol. Ce peigne réalisé, comportant donc huit groupes de deux contacts chacun, nous collerons, à l'aide d'adhésif double face de 1 mm d'épaisseur, une seconde plaquette en vis-à-vis. Cette dernière n'aura nul besoin d'être munie de bandes conductrices. Son seul but est d'assurer un bon contact mécanique entre la carte bristol et le peigne.

Ce lecteur confectionné, passons au codage des cartes. En fait, nous utiliserons la paire de contacts réservés au bit 7 de notre interface en tant qu'information de synchronisation. Sur celles-ci, il occupera donc une surface moins importante. Ce point permettra simplement à l'ordinateur de déterminer l'instant où doit être effectuée la lecture de chaque ligne de case : si B7 est à 0, toutes les lignes seront correctement positionnées et donc lisibles. En cas contraire, le peigne sera entre deux lignes et toute lecture sera interdite, car elle sera fatalement source d'erreur.

Le petit programme que nous vous proposons permet simplement d'afficher à l'écran le code de chaque ligne de la carte. Celui-ci sera donc présenté sous la forme d'un chiffre compris entre 0 et 127. A vous, par la suite, éventuellement. d'utiliser notre lecteur pour d'autres applications.

Le test de cette réalisation est également extrêmement simple.

Une fois le peigne en place et sa liaison établie avec notre interface principale, le programme sera tapé. Une fois RUN demandé l'ordinateur affichera: «INTRODUISEZ VOTRE CARTE.» Celle-ci sera alors poussée dans le lecteur, si possible en respectant une vitesse à peu près constante. Au fur et à mesure de son introduction, son code s'affichera à l'écran. Si tel n'est pas le cas, vérifiez que les zones utiles pour l'information sont correctement noircies. Enfin, précisons que, fondé sur la conductibilité du trait de crayon, notre lecteur ne donnera aucun résultat si un stylo-feutre, de l'encre, ou des crayons de couleur sont utilisés pour la réalisation des cartes.

Henri-Pierre PENEL , Science&Vie n°873

★ EDITEUR: Science&Vie
★ ANNÉE: 1990
★ AUTEUR: Henri-Pierre PENEL
★ INFO: En réponse à un abondant courrier, nous vous rappelons que l'interface principale pour Z 80 a été publiée dans notre n° 824 de mai 86 et sa mise à jour dans le n° 834 de mars 87. Pour l'interface MO 5, les schémas ont été publiés dans le n° 831 de décembre 86.

★ AMSTRAD CPC ★ A voir aussi sur CPCrulez , les sujets suivants pourront vous intéresser...

Lien(s):
» Hardware » 8 KByte Druckerpuffer für den DMP2000 (Schneider Magazin)
» Hardware » Auto-Boot für CP/M (Happy Computer)
» Hardware » Interface 8e Bit Pour Imprimante (CPC Revue)
» Hardware » Platinen maßgeschneidert (Happy Computer)
» Hardware » Expand Your Amstrad Dmp 2000 Buffer To 8k (Popular Computing Weekly)
» Hardware » Tampon pour imprimante (Radio-Plans n°493)
Je participe au site:

» Vous avez remarqué une erreur dans ce texte ?
» Aidez-nous à améliorer cette page : en nous contactant via le forum ou par email.

CPCrulez[Content Management System] v8.7-desktop/c
Page créée en 633 millisecondes et consultée 1544 fois

L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent  du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko.