HARDWAREMONTAGES ★ INFORMATIQUE PRATIQUE - RAPPEL SUR NOS INTERFACES PRINCIPALES (SCIENCE&VIE) ★

INFORMATIQUE PRATIQUE : Rappel sur nos interfaces principales (I)INFORMATIQUE PRATIQUE : Rappel sur nos interfaces principales (II)

Le mois dernier, nous avons présenté l'interface principale destinée aux microordinateurs ayant pour cœur un microprocesseur du type Z 80. Nous nous intéresserons donc ce mois-ci aux autres. 11 est d'ailleurs à noter que cette interface peut également être utilisée sur un appareil équipé d'un Z 80, mais qu'elle est moins bien adaptée à son fonctionnement et impose quelques contraintes au niveau de la programmation.

Comme nous l'avons vu, sur le Z 80, une différenciation était effectuée par le microprocesseur entre zone mémoire et entrées/sorties; cela n'est pas forcément le cas sur d'autres microprocesseurs, qui ont tendance à tout considérer comme “de la mémoire”.

Dans ce cas, pour pouvoir converser avec eux, notre interface devra se présenter comme une case mémoire. Seule différence, pour la mise au point des programmes, les ordres IN et OUT du Z 80 seront remplacés par PEEK et POKE.

Cela dit, comme le mois dernier, nous n'entrerons pas dans les détails techniques de son fonctionnement, celui-ci ayant déjà été traité. Nous nous attacherons essentiellement à ses réglages et aux signaux qu'elle délivre ou permet de transmettre à l'ordinateur.

Une première différence reste cependant à noter. Si sur le Z 80 toutes les adresses d'entrée/sortie, du moins en mode de fonctionnement standard, étaient comprises entre 0 et 255, nous sommes dans le cas inverse lorsque l'interface doit être considérée comme une case mémoire. Notre jeu d'interrupteur sera donc totalement inactif pour toute adresse inférieure à cette dernière valeur.

De même, les adresses programmables en tant que numéro d'appel pourront être fixées modulo 255 ; mais cela permet toujours de trouver une place mémoire vide où pourra être appelée notre interface.

Pour notre part nous l'avons mise au point à partir d'un MO 5 et de manière à ce qu'elle puisse être directement insérée dans la fenêtre destinée aux cartouches de jeu. Cependant les mêmes signaux seront disponibles sur l'un des «slots» arrière d'un TO 7, d'un Oric, d'un Apple 2, d'un Commodore 64 et de bien d'autres machines.

Venons en donc au réglage de notre interface. Comme nous l'avons dit plus haut, il faut déterminer son adresse, c'est-à-dire le numéro de la case mémoire pour laquelle elle se fait passer. Comme précédemment, nos interrupteurs correspondront à des puissances de 2, croissantes à partir de 2 puissance 7.

Pour résumer cela, on peut simplement dire que l'adresse fixée par les interrupteurs sera définie par la formule suivante : adresse = [(pos. binaire des inter)'256] + 255.

Si vous préférez, le tableau ci-contre permet de calculer, comme pour notre interface Z 80, à l'aide d'une simple addition la position que devra occuper chaque interrupteur en fonction de l'adresse choisie. Au plan de l'adressage, notons, ici encore, une différence par rapport à notre interface Z 80.

TABLEAU DE RÉGLAGE DES INTERRUPTEURS
(interface MO 5)
Inter.ON
255 +
OFF
1

2

3

4

5

6

7

8

0

0

0

0

0

0

0

0

256

512

1024

2048

4096

8192

16384

32768

Le numéro de l'adresse obtenue est égal au total des valeurs des interrupteurs placés en position OFF multiplié par 256 auquel s'ajoute 255. Exemple (pour le MO 5) :

Position des inter. : 1 2 3 4 5 6 7 8
Adresse = 43 007 : OFF ON OFF ON ON OFF OFF OFF

Ici un interrupteur auxiliaire, du type à glissière, permet deux modes de fonctionnement: échoplex ou double adresse. Chacun possède son avantage propre. En mode échoplex, une adresse unique autorise l'entrée ou la sortie de données par l'ordinateur.

Cependant il faut savoir que, en raison du rafraîchissement mémoire, les données provenant du montage extérieur lui seront systématiquement renvoyées. Cela constitue parfois un avantage si, par exemple, on veut contrôler que l'ordinateur les a bien pris en compte, mais aussi, parfois, un problème surtout lorsque l'on souhaite réduire le plus possible le nombre de composants du montage à piloter.

Pour les montages que nous vous proposons, l'interface devra toujours être positionnée sur le mode “double adresse”. Dans ce dernier mode, deux adresses sont en fait affectées à l'interface ; l'une, impaire (déterminée par les interrupteurs) réservée aux entrées de données (donc à PEEK) ; l'autre, paire, immédiatement inférieure, destinée aux sorties (donc à POKE). Ce dédoublement du canal entrée/ sortie nous permet de nous libérer de toute interaction entre eux.

La grande majorité des signaux que présente le connecteur sera identique à ceux proposés par celui de l'interface Z 80. Cela n'est d'ailleurs pas un hasard; il faut bien que les montages que nous vous proposons soient en mesure de fonctionner avec l'une ou l'autre de nos interfaces. Nous ne nous intéresserons donc ici qu'aux différences.

La borne 3, non utilisée sur notre interface Z 80, permet, ici, de savoir si l'ordinateur est en cours de rafraîchissement mémoire ou non. Notez que sur des applications devant tourner à haute vitesse, l'ordinateur peut, lors de la phase de rafraîchissement, oublier, de prendre en compte de nouvelles données. Cependant ce signal ne sera jamais exploité par nos montages.

Inversement, les bornes 22 et 23 ne seront pas utilisées ici. En mode échoplex, l'interface sera en mesure d'afficher sur ses diodes électroluminescentes l'octet transmis par le montage à piloter.

Nous espérons que ces deux articles de rappel vous auront permis de résoudre bien des problèmes de raccordement, de nos montages vers vos ordinateurs. Si vous souhaitez câbler les nombreux montages que nous avons encore dans nos cartons, conservez précieusement ces numéros de Science & Vie et prêtez-les aux novices.

Henri-Pierre PENEL , Science&Vie n°864

★ EDITEUR: Science&Vie
★ ANNÉE: 1989
★ AUTEUR: Henri-Pierre PENEL
★ INFO: En réponse à un abondant courrier, nous vous rappelons que l'interface principale pour Z 80 a été publiée dans notre n° 824 de mai 86 et sa mise à jour dans le n° 834 de mars 87. Pour l'interface MO 5, les schémas ont été publiés dans le n° 831 de décembre 86.

Cliquez sur l'image pour voir les différents packages (2). 

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L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent  du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko.