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Evolution en douceur semble avoir été le mot d'ordre lors de l'élaboration de la nouvelle gamme Amstrad. Les utilisateurs en seront-ils satisfaits? Depuis plusieurs mois déjà, les rumeurs allaient bon train : Amstrad va sortir une console de jeux et deux nouvelles machines, c'est désormais chose faite. En ce qui concerne la console GX 4000,reportez-vous au dossier consoles du présent numéro. Pour le reste, lisez la suite... Porteurs des doux noms de CPC 464 + 6128 + : les nouveaux Amstrad se reconnaissent d'emblée à leur nouvelle robe. Exit les touches de couleur du 464, terminée la livrée sombre et triste des anciens modèles, finie la largeur excessive du boîtier. La couleur du plastique évoque immanquablement les Mac d'Apple, l'esthétique sacrifie à la mode actuelle du. Bio Design et le clavier ( Azerty SVP) sort tout droit de l'univers PC... Il n'est pas sans rappeler celui du PCW du point de vue taille et touché. Il est toutefois plus agréable que celui de l'ordinateur à écrire d'Amstrad et laisse entrevoir d'intéressantes possibilités pour la saisie. Traitement de textes, petites gestions de fichiers, ainsi que saisie de listings, bien évidemment. Bref, au premier regard et au premier contact l'utilisateur ou l'acheteur potentiel se dira : c'est plus ! Plus d'interfaces Une étude attentive de la machine permet de déceler la présence d'interfaces inconnues sur l'ancienne gamme . Tout d'abord , un port cartouche sur le côté gauche des machines. Ce dernier permet l'utilisation de jeux développés pour la console du fabricant anglais. En outre, ce port reçoit la cartouche basic livrée avec la machine. Juste en dessous , n découvre deux connecteurs pour Joysticks genre Atari qui permettent d'utiliser des manettes classiques. Soulignons que la machine est livrée avec un pad comparable à ceux proposés par Nintendo et Sega. Du même côté, se trouve un autre port joystick, mais analogique cette fois. Pour le joueur moyen, cela n'a pas beaucoup d'importance mais les amateurs de conversion analogique/numérique apprécieront. Autre amélioration, la présence d'une interface pour pistolet. Enfin, signalons la présence d'un connecteur stéréo pour casque type Walkman. La face arrière de la machine révèle la présence de la classique interface Centronics – avec connecteur standard -, du non moins classique connecteur écran à la norme Amstrad. Surprise de taille, toutefois, en ce qui concerne l'interface de bus permettant la mise en place d'extensions : le format change. Les extensions pour CPC ne seront pas directement connectables sur les Plus. Cela pose notamment problème sur le 6128 lorsqu'on désire disposer d'un second lecteur de disquettes.
Cette machine propose cependant un port dédié à cet effet. Pour conclure signalons en vrac divers points mineurs Le 464 + perd le compteur du magnéto (dommage) et le flux de données n'est plus audible, la led du lecteur de disquettes du 6128 + est sur le côté droit de la machine (peu pratique). Autre point important l'écran est désormais commun à toute les gamme et ce dernier restitue le son... Plus de sons et de graphismes ? Cela permet de disposer de la stéréo, les nouveaux écrans ayant en effet deux ha ut-parleurs. On dispose toujours de trois voies, comme sur Atari ST avec, tout de même, un net apport qualitatif. Cela montre que les CPC n'ont jamais eu la piètre capacité sonore que leur prêtait certains. Seule la qualité du HP interne des anciens modèles posait problème : une connection sur chaîne hi-fi a toujours été possible par l'intermédiaire de la prise casque. Second point, le graphisme. Pas de miracle, les capacités de la machine sont similaires à celles de la console. On dispose, certes, d'une palette de 4096 couleurs, de sprites et il est possible d'effectuer des dégradés de bonne qualité. Cependant, cela n'est à priori pas directement possible sous basic. Messieurs les programmeurs en assembleur, tirez les premiers ! En outre, les résolutions graphiques ne changent pas : de 160 par 200 à 640 par 200 et la palette théorique sous basic conserve ses 32 valeurs et non pas 4096. Plus ou moins ? C'est certain, la gamme plus bénéficie de diverses améliorations. Du reste, elle remplace purement et simplement – tant en terme de positionnement que de prix – les anciens CPC. Mais, il y a de quoi être sceptique. Le microprocesseur reste le même, la quantité de mémoire aussi et le basic livré ne permet pas de tirer partir des nouvelles capacités de ces machines. En outre notre première évaluation des CPC 464 et 6128 Plus nous a permis de mettre en lumière divers problèmes de compatibilité avec l'ancienne gamme... Si le joueur moyen y trouve son compte, l'amateur de bidouilles et de programmation restera un peu sur sa faim. D'autant plus que les capacités de la machine restent celles d'un 8 bits. Son prix est certes intéressant sur le marché de l'initiation mais les véritables fanas ne succomberont sans doute pas au charme des Plus. Ils ne sont pas aussi compétitifs par rapport aux 16/32 bits que ne l'étaient les anciens modèles à leur sortie. Mais, au risque de nous répéter il s'agit là d'un raisonnement de mordu. Amstrad vise un tout autre public. Un public qui lui a permis de diffuser pas moins de 800 000 CPC en France ! Voilà un acquis de taille pour les Plus. Mathieu Brisou
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