★ HARDWARE ★ SILICON DISC DU MUSCLE POUR LES CPC ★ |
Memoire - Extension Memoire - DK'Tronics Silicondisc |
La mode est à la musculation. Les CPC n'y échappent pas. Avec une extension originale de 256 Ko. Disque silicium, disque virtuel, pseudodisque. Difficile de traduire « silicon disc » en français. Il s'agit d'une extension de mémoire vive qui remplace une véritable disquette. En faisant l'économie d'un lecteur. L'accès aux fichiers d'un disque silicium est beaucoup plus rapide. Et la capacité de stockage est supérieure à celle d'une disquette classique. 256 Ko, c'est 78 Ko de plus que la capacité maximale d'une disquette Amstrad. Seul inconvénient : la volatilité des informations. Une coupure de courant, même brève, et tout disparaît corps et biens. Sans espoir de retour.
L'extension de DK'tronics existe en deux versions. L'une destinée aux CPC 464 et 664, l'autre pour les CPC 6128. Nous avons testé la version 464/664 : deux boîtiers que l'on enfiche l'un dans l'autre. Le tout se connecte dans le port utilisateur. Sur le CPC 664, la conformation des boîtiers fait que l'ordinateur se retrouve perché à deux centimètres en l'air, en appui sur les boîtiers. Rien de dramatique. Mais c'est désagréable. Aucune alimentation supplémentaire n'est nécessaire. L'un des boîtiers contient une cartouche d'extension du système d'exploitation des disquettes (Dos). L'autre renferme des circuits de mémoire vive de 256 Kbits. On ne peut utiliser l'extension que si l'on possède déjà un lecteur de type DDI-1, avec le Dos d'origine Amstrad. Faute de quoi l'extension du Dos ne retrouverait pas ses petits. Aucun problème donc avec les CPC 664 et 6128. Attention aux CPC 464 équipés de lecteurs non standard. Le disque virtuel signale sa présence par un court message, à la mise en route. On initialise ensuite l'extension avec une commande RSX. Le pseudo-lecteur supplémentaire s'appelle B : ou C : selon qu'un ou deux (vrais) lecteurs sont déjà connectes. En transférant le contenu d une disquette normale sur le disque virtuel, on peut gagner un temps considérable lors des accès en lecture ou en écriture. Utilisateurs de fichiers, vous serez comblés ! Toutes les commandes Basic habituelles concernant les fichiers restent disponibles, tout comme les commandes RSX d'AMS-Dos (|DIR, |USER, etc.). Le disque virtuel s'utilise aussi sans grande difficulté sous CP/M. Nous avons été étonnés par la lenteur de l'affichage du catalogue : près de dix secondes pour cinquante titres ! Le logiciel qui effectue le tri alphabétique en est sans doute responsable. Enfin, attention aux coupures de courant intempestives : la perte irrémédiable d'un fichier survient sans prévenir ! Et n'oubliez pas, non plus, la recopie du pseudo-disque sur une vraie disquette avant d'éteindre le CPC.
FRANÇOISE SABEL, Microstrad n°6, Juillet/aout 1986 » HARDWARE AMSTRAD CPC : Notice - extension de mémoire 64k
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