★ HARDWARE ★ PERIPHERIQUES CPC - INTERFACES DEBUGERS ★ INTERFACE DEBUG - MULTIFACE 2/MULTIFACE II/MULTIFACE TWO ★ |
D'abord, soyons clairs : à la rédaction de CPC, nous sommes farouchement opposés à toute forme de piratage qui ne peut que conduire au déclin de la création de logiciels. Pourquoi cette mise en garde en guise d'introduction à ce banc d'essai ? Tout simplement parce que le test de Mirage Imager dans CPC n° 14 avait soulevé une petite polémique avec un de nos annonceurs...
Dès le début de cette présentation, il nous semble nécessaire de préciser que MULTIFACE TWO doit obligatoirement être connectée à l'AMSTRAD pour pouvoir réutiliser les logiciels transférés grâce à elle. De plus, lors du salon de Londres, dont vous trouverez le compte-rendu dans ce numéro, il était clairement indiqué aux acheteurs que chaque interface est personnalisée. Toutes ces précisions d'ordre "philosophique" étant données, nous allons pouvoir envisager l'examen de cette boîte magique sous des aspects plus techniques. Conçue par ROMANTIC ROBOT (à l'origine pour le Spectrum), l'interface permet de transférer un programme de cassette à disquette (ou inversement) à tout moment lors de son exécution. En fait, on peut interrompre le déroulement du programme et faire alors un peu ce que l'on veut... Il devient possible de sauvegarder une partie en cours (intéressant, si vous avez fait un score dément !) et reprendre là où on avait arrêté. L'écran est sauvegardé tel quel, sans aucune altération des couleurs. A ce propos, il est à noter que les utilisateurs d'écrans monochromes pourront se livrer à des modifications de couleurs lorsque l'option "écran vert" n'aura pas été prévue par le concepteur du logiciel. MULTIFACE TWO est équipée de deux poussoirs, RESET et STOP. C'est en appuyant sur le poussoir STOP que l'on peut arrêter le déroulement du programme. Un menu apparaît alors à l'écran. Rassurez-vous, la partie de l'image qui est masquée par le menu a été sauvegardée auparavant. Si l'on déclenche à ce moment la procédure de transfert, on récupère sur le support magnétique (cassette ou disquette) un format codé qui ne pourra être relu qu'avec l'aide de MULTIFACE TWO ; d'ailleurs, lors du rechargement du progamme, le temps nécessaire sera plus long...
MULTIFACE TWO, c'est également un ensemble d'utilitaires qui permettront aux plus curieux de mieux comprendre le fonctionnement de la machine... PEEK et POKE dans la mémoire RAM, WIN permettant d'ouvrir une fenêtre affichant 7 lignes de 8 octets à partir d'une adresse choisie. Un éditeur plein écran permet leur modification. L'affichage peut être en hexa ou en décimal. Quel est le contenu des registres du Z80 ou ceux du 6845 (le contrôleur d'écran) ? Facile ! On peut les examiner sans problème. Enfin, si les couleurs choisies pour l'écran ne vous plaisent pas, vous pouvez toujours les changer grâce à la fonction PAUette). Côté hard, la MULTIFACE TWO contient une EPROM (où se loge son programme de fonctionnement) et une RAM 8 K qui, par ailleurs, est accessible à l'utilisateur. Compacte, de la taille d'un paquet de cigarettes, MULTIFACE TWO se branche sur le bus d'extension de l'AMSTRAD au moyen d'un connecteur serti sur quelques centimètres de nappe souple : heureux choix, le circuit imprimé de l'AMSTRAD vous en saura gré ! Développé par ROMANTIC ROBOT, MULTIFACE TWO vous sera proposée avec une notice en anglais. Par contre, SEMAPHORE LOGICIELS commercialise une version française, accompagnée d'une notice traduite dans notre langue sous la référence MULTIFACE II que nous vous conseillons vivement de vous procurer. CPC |
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