| Dès le mois d'Août 85, Alan SUGAR lançait une nouvelle bombe; le 6128 désamorçait les ventes du 664. Dôté de capacités rarement atteintes à ce jour, par un micro-ordinateur de 128 Ko, DRIVE et moniteur au prix écrasant de 4 500 F dans sa version monochrome, ce nouveau CPC ne pouvait qu'étouffer son prédécesseur confiant au 464 un rôle d'initiateur souvent revendiqué par d'autres marques. La vocation du 6128 s'affiche dans ses performances, pénétrer dans la PME-PMI de monsieur Tout le Monde, voire même assurer certaines fonctions de gestion élaborées. Fidèle au nombre 74, les touches du clavier revêtent l'apparence 1austère d'une machine de bureau et se voient réorganisées en structure plus « Pro ». On y arrive doucement. Le Drive se maintient à droite et histoire de montrer que ce n'est plus le 664, la sérigraphie de dessus le lecteur inverse la position des marquages : code clavier en Haut, code couleur en Bas. Les alimentations issues du moniteur reprennent leur place ainsi que les différentes prises d'entrée et sortie citée dans le 664 à quelques millipoils près. Dans la boîte, le sempiternel Z80A et à partir de là ça bouge. La mémoire morte passe de 48 Ko soit 16 de mieux que dans les 464 et 664 tandis que la mémoire vive fait un bond à 128 Ko dont 43,5 Ko utilisateur 16 Ko écran et 64 Ko répartis en 4 fois 16 K (BANK) utilisés en un système de BANK MANAGER. La gestion de ces « BANK» se faisant à l'aide de six instructions supplémentaires. Ne cherchez donc pas par un PRINT FRE où sont vos 128 K, vous seriez déçus par la réponse affichée sur l'écran. Le BASIC est toujours aussi proche du Microsoft, et le système d'exploitation conserve le AMSDOS et le CP/M qui avaient fait les beaux jours du 664. |