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La nouvelle version de l'utilitaire MAXAM fonctionne sous CP/M +. Les utilisateurs visés sont donc les possesseurs de 6128 ou de PCW. Le logiciel est présenté sous forme d'un coffret en plastique rouge contenant une disquette 3 pouces et un classeur faisant office de mode d'emploi. La table des matières nous apprend que le programme est composé de trois modules : Editeur, Moniteur et Assembleur.L'éditeur : c'est le point de passage obligé avant l'utilisation de l'assembleur! Votre code source, c'est-à-dire le langage assembleur, sera entré grâce à ce programme. Il est à noter que l'éditeur est compatible avec le logiciel PROTEXT made in Arnor. Les fonctions de l'éditeur sont d'ailleurs comparables à celles d'un traitement de textes : effacement et insertion, échange de caractères, manipulations de blocs, recherche et remplacement d'une chaîne. En mode COMMAND, il est possible de sauver, de charger ou d'imprimer les codes. De plus, certaines fonctions bénéficient d'options qui augmentent la puissance du programme. La fonction recherche, par exemple, peut être effectuée en sens inverse, sur des mots entiers ou bien avec un nombre d'occurrences définies. La taille des fichiers utilisés est, en théorie, illimitée (le fichier trop important est sauvé sur disquette ou disque virtuel), mais, en pratique, il est plus raisonnable de fractionner les programmes trop gourmands en mémoire. L'éditeur de MAXAM II est également capable de traiter deux fichiers commutables en permanence. On peut ainsi copier des morceaux de texte de l'un vers l'autre. L'assembleur : celui-ci est accessible soil par l'éditeur, soit par CP/M. On retrouve bien sûr ORG et END (indication de l'adresse de départ et marque de fin), mais aussi NOCODE qui permet de ne pas désassembler certaines parties du code source. W8080 donne accès à la compatibilité avec l'assembleur 8080. Viennent ensuite une série de commandes puissantes concernant l'entrée des données (il est possible de taper un texte en clair, le logiciel se charge d'implanter les bons codes dans le programme objet), l'assemblage conditionnel et les macros-commandes. L'assemblage conditionnel est très utile pour assembler "sur mesure". Par exemple, un programme peut être traité à l'aide des conditions IF de manière à obtenir deux versions, l'une fonctionnant sous CP/M+ et l'autre sous AMSDOS. Les macros-commandes rassemblent sous un même nom une série d'instructions régulièrement employées dans un programme. Ainsi, il n'est plus nécessaire de taper plusieurs fois une petite routine, il suffit d'entrer le nom de la macro-commande. Le moniteur : c'est un module indépendant des deux autres et comportant plus de 50 commandes différentes ! Utilisation des banques de mémoires, désas-semblage en "direct" avec visualisation du contenu des registres, comparaison de fichiers (disque-mémoire ou mémoire-mémoire), insertion possible de points d'arrêt conditionnels ou non, déroulement du programme "pas à pas" avec ou sans visualisation des registres, manipulation directe du pointeur de pile. Voici quelques unes des caractéristiques de ce moniteur très complet. MAXAM II offre donc un outil très puissant aux initiés. En effet, l'utilisation du logiciel est soumise à deux conditions : connaître l'anglais (les 155 pages du manuel sont écrites dans cette langue) et avoir des notions d'Assembleur Z-80. CPC n°22, p66 |
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