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Locoscript, premiers pas ... (Amstrad Magazine) |
Demande importante du domaine de la micro-informatique, les logiciels de traitement de texte sont en nombre élevé sur le marché. Du plus simple au plus spécialisé, ils apportent une amélioration dans la manipulation quotidienne des textes, dont a besoin le particulier ou l'entreprise. Cette amélioration se constate, si l'on considère un ensemble général, dans la saisie des textes, leur actualisation, leur présentation, leur conservation sur un support de taille très réduite.Mais certains logiciels, sans aucun doute très performants, demandent en raison de leurs complexités d'utilisations, un personnel véritablement spécialisé. Pourtant, ce type de produit devrait permettre à chacun, de la dactylo au directeur, ou à l'ensemble d'une famille d'utiliser un outil dont la finalité est la communication. Pour cela les traitements de texte doivent offrir des commandes simples demandent un minimum de manipulation, une assistance permanente de l'utilisateur, donner accès à différents types de caractères grâce à une imprimante adaptée, assurer un accès rapide aux informations traitées. Cette dernière possibilité exclue naturellement les logiciels sur cassette, utilisables uniquement pour des besoins occasionnels, à moins de disposer de beaucoup de temps. Les traitements de texte offrent tous les avantages cités plus haut, si (car il y en a un) le clavier est du type « Azerty » accentué. Car dans le cas contraire, la frappe sera malaisée. Un traitement de texte n'est pas simplement un logiciel, c'est avant tout un ensemble : logiciel, ordinateur, imprimante. Pour cette raison, Locoscript est un produit très intéressant. Le programme fut conçu primitivement sans considération de machine. Le PCW 8256 s'architectura ensuite autour du logiciel. Pour cette raison, de nombreuses touches de commandes font partie intégrante du clavier, ne demandant pas à l'utilisateur d'effectuer une gymnastique incessante. Locoscript et le PCW forment un ensemble fonctionnant parfaitement et indissoluble. Nous allons voir ensemble une grande partie des possibilités de Locoscript à travers ses différents menus. Le menu principal Après la mise en place de Locoscript, l'écran présente un menu général dénommé « gestionnaire de disque » (disc Manager). Celui-ci offre tous les renseignements dont peut avoir besoin l'utilisateur. On remarque trois parties : la plus haute présente différentes commandes exécutables par une lettre initiale ou une touche de fonction. On peut notamment créer un document, éditer un texte existant, imprimer un texte, changer de disque, copier ou effacer un texte, etc. La partie intermédiaire donne des renseignements sur les lecteurs de disquettes (drive). Ces derniers sont au nombre de trois : le « drive A » est le lecteur principal, celui que possède votre configuration de base. Le « Drive B » est le second lecteur dont vous pouvez vous équiper en option. Quant au « drive M », il est en réalité inexistant, car virtuel. Il s'agit en fait de la RAM (la mémoire vive) disponible, soit 112 ko. Dans cette zone figurent également les noms des fichiers (noms des groupes). La partie inférieure comporte le nom des documents disponibles dans chaque fichier d'un drive. Au début, le curseur est positionné sur le premier fichier du lecteur A, et sur le premier document contenu dans ce fichier. Le curseur se déplace avec les touches fléchées du pavé directionnel. En déplaçant le curseur vers la droite, après avoir visualisé le contenu des quatre fichiers du lecteur A, un défilement d'écran donne le contenu des autres fichiers du lecteur (au plus 8 par lecteur) ou ceux des lecteurs B ou M. Pour appeler un document, il suffit de positionner le curseur sur le titre et de presser la touche « E » (édition d'un document). « I » (impression) imprime un document sauvegardé en permettant de travailler sur un autre texte. A noter que le mode dactylo (D) offre à l'utilisateur la possibilité de travailler comme sur une machine à écrire. En effet, la personne saisit des phrases qui seront imprimées dès que la touche RET (retour) sera enclenchée. La (ou les) phrases saisies disparaîtront alors de l'écran. Avec cette option, il est possible de saisir des textes qu'il n'est pas nécessaire de conserver, ou de créer une épreuve de lecture qui sera enrichie (choix du type de caractères, présentation) après correction, ou encore de rajouter un paragraphe de dernière minute à un texte imprimé. Pour créer un document, il faut presser « C » (création) après avoir sélectionné le lecteur et le fichier adéquat. Une fiche d'identification apparaît, permettant de donner un nom au texte à saisir. Chaque fichier possède un standard de présentation, qui s'affichera dès la sortie de l'identification. Vous pourrez vous-même définir ces standards et les conserver. La gestion des disquettes Huit fonctions de gestion des lecteurs sont à votre disposition :
Toutes ces opérations peuvent-être annulées par la touche « Can ». Les modèles standard La gestion des disquettes est un travail important que l'utilisateur ne devra pas négliger, tout simplement pour ne pas risquer de perdre ses documents. Cette bonne gestion assurera une grande facilité dans la recherche, la modification ou la suppression des textes. Pendant la période de « prise en main » de Locos-cript l'utilisateur pourra s'il le désire, créer ses propres « standards de formats » afin de garantir une présentation uniforme de ses textes. Chaque groupe peut posséder son (ou ses) standard. Par exemple, le fichier « lettres » contiendra des modèles de lettres administratives : réponse à une demande d'emploi, convocation, résultats d'examens. Depuis des années vous répondez à des demandes d'emplois en effectuant une photocopie sur papier à en-tête, d'une lettre standardisée tapée sur une feuille blanche. Vous n'avez plus qu'à ajouter la date, le nom et l'adresse de la personne. Dans la majorité des cas, cette lettre convient parfaitement. Pourtant, vous avez quand même un rejet de document variant entre 20 et 30 Perte importante si l'on base son estimation sur le prix de la feuille à en-tête, la photocopie, le temps passé. Avec un PCW et Locospript, vous saisissez sous la forme d'un standard votre texte, et vous le sauvegardez. Lorsque vous avez besoin de donner une réponse, vous appelez votre modèle et vous complétez les espaces laissés libres pour la date, le nom et l'adresse, etc. Ensuite, vous positionnez la feuille dans l'imprimante et vous obtenez à chaque fois un original parfait. Comme il est possible de travailler sur un autre document en même temps, vous ne perdez pas de temps. Ceci est valable pour toutes sortes de documents. N'oubliez pas que l'image d'une entreprise se fabrique aussi avec sa correspondance. Toutes les chances de réussir Une large gamme de modèles standard peut être créée afin de couvrir les besoins courants : lettres, contrats, devis, certificats, etc., tous documents comportant une forme répétitive du contenu. La présentation des modèles sera facilement réalisée grâce au menu « Modes » (F7). Dès que ce dernier apparaît, vous sélectionnez « Editer entête ». En appuyant à nouveau sur F7, vous obtiendrez une nouvelle ligne de fonctions. On peut choisir la valeur du « pas de caractères », entre 10 (les plus grands) et 17 (les plus petits), ainsi que les caractères doubles (étendus), gras, soulignés ou minis. Il est possible de mixer les différentes options. On peut aussi demander un numéro de page, agir sur le nombre de lignes par page, éditer une information en tête d'un document ou en bas de page (par exemple : Note interne). Il est certain que l'utilisateur est un peu désorienté au début, car il n'est pas évident de réussir un modèle dès la première tentative. Mais l'impression régulière des essais donnera une bonne idée du travail réalisé. Cela permettra d'apporter les corrections nécessaires. Grâce aux différents menus, on obtiendra sans trop de difficultés quand même, le modèle désiré. La saisie du texte sous un modèle ou non se fait sans trop de problèmes, après toutefois une certaine habitude du clavier. Lorsqu'on a fini la saisie, on peut décider d'imprimer tel quel son texte, ou de l'enrichir. Cette dernière possibilité peut se faire durant la frappe, mais aussi à la fin. Regardons les menus qui nous facilitent ce travail d'enrichissement.
La touche « PTR », située à la droite du clavier, fait apparaître le menu d'imprimante. On retrouve une ligne de renseignements et une ligne de commandes.
Locoscript, et ces nombreux menus, n'est sûrement pas un traitement de texte révolutionnaire. D'autres fonctionnent sur le même principe. Il permet d'obtenir simplement des documents clairs, dans une présentation variée. C'est généralement ce que l'on demande à un logiciel de ce type. Le travail se fera sans trop de difficultés, pour peu que l'on soit très attentif dans le choix des options. Celà dit, pour notre part nous avons quand même l'avantage d'utiliser quotidiennement un traitement de texte. Un utilisateur novice devra passer quelques heures pour utiliser au minimum les possibilités de Locoscript, et au moins une bonne semaine pour maîtriser l'ensemble. L'avantage principal que l'on pourrait avancer, résiderait dans l'utilisation du lecteur virtuel « M ». Il permet de travailler dans une configuration beaucoup plus souple, évitant les fastidieuses opérations continuelles de « chargement/sauvegarde ». Pour cet essai, nous n'avions qu'un manuel provisoire. Il nous est difficile de nous prononcer sur ses qualités. Celui en notre possession nous paraissait parfois manquer de clarté pour un utilisateur débutant. Le manuel définitif sera certainement plus explicite. Le PCW 8256 et Locoscript offre un excellent rapport qualité/prix en comparaison avec d'autres matériels de ce type, disponibles sur le marché. Il offre pour le prix d'une machine à écrire électronique des possibilités bien supérieures.
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