Un logiciel de gestion de fichier, écrit en pensant aux utilisateurs d'un 464 ne disposant pas d'un drive, mais qui pourra être transporté, facilement, sur les 664 et 6128. Voilà ce que nous vous proposons, dans le souci d'élargir votre bibliothèque de programmes utilitaires.Je ne sais si vous partagez mon point de vue, mais les quelques logiciels à fichiers que l'on trouve (commercialisés ou non) sont peu performants et pénibles à utiliser plus de 10 minutes de suite. Certes, l'AMSTRAD CPC 464 est très limité puisqu'il ne peut manipuler qu'un fichier séquentiel sur son magnéto-cassette. D'où la nécessité de se contenter de petits fichiers (50-70 fiches) que l'on gardera en totalité en RAM, avec le programme, lorsqu'on voudra s'en servir. Mais, pour autant, doit-on renoncer à une présentation "pro" à ces petits fichiers qui, nous devons bien le reconnaître, n'ont rien de professionnel ? Non, bien sûr, on a sa dignité de hobbyiste, et si notre programme est bien fait, rien ne nous empêchera de reprendre des modules pour les utiliser sur des programmes tournant en fonction d'extensions hard et soft que AMSTRAD a eu le tort de mépriser (pas de fichiers à accès direct, même sur le 664). Pour réaliser un programme "confortable", il va falloir être avare en variables. Celles-ci restreignant l'espace RAM restant au détriment de la taille du fichier. Cette parcimonie de variables était courante chez les professionnels et les amateurs au temps, pas si lointain, où l'espace utilisateur se chiffrait à quelques milliers d'octets. Maintenant, les appareils dits domestiques offrent des mémoires utilisateur plus que larges (en particulier l'AMSTRAD, puisqu'il dispose à la mise en service d'un FRE(0) de 43533). Qui utilise encore, en rédigeant ses programmes, une feuille de papier où sont notées soigneusement toutes les variables utilisées ? Pour ce programme Multifichier, nous avons renoué avec cette antique coutume et mieux, nous avens décidé qu'une fiche, avec ses rubriques, ne prendrait pas plus que ce qu'autorise une variable alphanumérique, soit 255 octets. Le programme est donc basé sur le compactage des données, et deux variables, en tête du fichier, contiennent tous les renseignements nécessaires à la manipulation du fichier par le programme. Les données, donc, ne sont pas immédiates (attribuées à des variables), mais doivent être extraites à la demande de la variable-fiche par les instructions Basic telles que MID$, etc. (au passage, saluons la bonne volonté du Basic AMSTRAD dans la ligne 4000). Ceci au détriment d'une certaine rapidité, mais on ne peut pas tout avoir... PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT DE MULTIFICHIER Limités, que nous sommes, par la taille mémoire qui doit accueillir la totalité du fichier, nous cantonnons chaque enregistrement à une variable (donc 256 octets maximum, répartis sur 15 rubriques au plus). Les deux premières variables du fichier (TETE1$ et TETE2$) contiennent tous les renseignements utiles sur le fichier. La constitution et l'exploitation de ces variables de tête est complètement transparente à l'utilisateur. Toute recherche, tri, modification utilise donc abondamment les fonctions sur les chaînes (MID$, etc.). Le Basic AMSTRAD étant d'une bonne rapidité, ces manipulations, parfois complexes, ne ralentissent pas trop le programme. Bien que, par son principe, ce programme ne puisse prétendre à une utilisation professionnelle (toutefois, une quantité de petits fichiers sur disque peut permettre une utilisation semi-professionnelle), je me suis efforcé à le rendre confortable à l'utilisateur. A ce sujet, je souhaite attirer l'attention sur la grande misère des programmes dits "utilitaires" ; sous prétexte qu'il n'y a pas de génie informatique dans un programme de gestion, ceux-ci sont mauvais en tout ; sur le fond (nous sommes submergés de "gestions de comptes bancaires", mais pas un seul n'a été fait par un comptable avec les rentrées au DEBIT, ce qui permettrait, ce qui est un minimum, de faire des rapprochements bancaires), comme sur la forme (qui accepterait de faire de la saisie de fichiers plus de 5 minutes de suite sur la plupart des programmes existants ?). La recherche (mono ou multi-critères) se fonde sur le mot recherché considéré comme un début du mot à atteindre. Exemple : soit un fichier agenda classique. L'option recherche avec M sur la rubrique nom et 75 sur celle du code postal sortira tous les M.... de Paris. Le tri est l'un des plus rapides qui soit (tri de Hoare). Toutefois les MID$ le ralentissent inévitablement. La fusion de fichier tombe sous le sens. Toutefois, seuls les fichiers structurés de façon identique peuvent se concaténer. Un test de disponibilité de mémoire est effectué avant chaque saisie. L'utilisation de disquette est parfaitement compatible. Le changement des messages et la restriction de longueur du nom du fichier à 8 caractères ne poseront pas de problème à quiconque manie un peu le Basic. CPC n°11 | ★ AMSTRAD CPC ★ DOWNLOAD ★ |
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CPCrulez[Content Management System] v8.7-desktop/c
Page créée en 754 millisecondes et consultée 1725 foisL'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |
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