★ AMSTRAD CPC ★ GAMESLIST ★ WWF WRESTLE MANIA (c) OCEAN ★ |
A100% | TILT | Amstrad Action |
Les jeux édités par Ocean sont touiours très attendus. WWF Wrestlemania ne fait pas exception à la règle. Cette simulation de catch est on ne peut plus réaliste. Attention, Hulk Hogan et Ultimate Warrior débarquent sur vos CPC ! WWF Wrestlemania tente de recréer l'ambiance des rings d'outre-Atlantique avec plus ou moins de réussite pour ce qui est de l'ambiance. Vous avez le choix d'incarner un des trois plus populaires catcheurs anglo-saxons pour conquérir la ceinture de la World Wrestling Federation. Pour parvenir à vos fins, vous n'avez que quatre crédits. Il vous faudra venir à bout des cinq pires combattants réputés sanguinaires et sans pitié, gérés par l'ordinateur. Ça, c'est pour le mode compétition. Vous pouvez également jouer contre un pote en mode exhibition. L'interêt est moindre, mais vous permettra de vous familiariser plus facilement à la diversité des coups: l'apprentissage sera dur... pour terminer cette présentation, rappelons que le but du catch consiste àimmobiliser au sol les deux épaules de votre adversaire pendant trois secondes.
JOYSTICK 1990-1991 RIP Personnellement, je suis plutôt un habitué du joystick. Après le test de WWF, j'ai enterré moi-même ce loyal et fidèle allié. Vous l'avez compris, on ne catche pas avec un joystick. Il vaut mieux choisir de jouer au clavier. Dommage peut-être que les touches du clavier soient mal attribuées en mode deux joueurs. Contrairement à beau coup d'autres jeux, WWF se démarque par la difficulté de maîtrise des commandes, en particulier en mode compétition. En tant que challenger, vous êtes légèrement désavantagé par rapport aux catcheurs gérés par votre CPC. Lorsque votre barre d'énergie arrive à sa fin, en cas d'immobilisation, il vous sera impossible de vous dégager. En revanche, vos adversaires sont bien plus endurants, il est indispensable de descendre leur énergie à zéro avant de tenter de les immobiliser. D'un match à l'autre, vous pouvez récupérer un peu de votre force perdue. Si vous avez perdu plus de la moitié de votre énergie, vous ne récupérerez pas l'intégralité pour le combat suivant. Tant pis si vous êtes affaibli: on sait depuis La Fontaine que « la raison du plus fort est toujours la meilleure ». Les concepteurs du jeu ont poussé le réalisme jusqu'à permettre les expliquations hors du ring. Toutefois, attention à ne pas rester plus de vingt. secondes hors des limites du terrain sous peine de match nul. UNE RICHESSE RARE POUR DU CATCH Les programmeurs auraient très bien pu pondre une simulation de catch où tout se passe sur le ring: au lieu de cela, ils l'ont truffé de petits détails qui, mis bout à bout, justifient le label « Soft à la Une ». Tous les catcheurs, même ceux que vous incarnez, peuvent donner des coups classiques tels que les manchettes ou les coups de pied à la volée. Ils peuvent également sauter du haut du poteau afin d'assener de terribles coups à leurs adversaires. A cette variété de coups classiques vient s'ajouter un coup spécial caractéristique à chaque catcheur comme la prise du sommed de Million Dollar Man ou le brise-reins de Warlord. Il sont, ainsi, tous personalisés. Avant chaque combat, les protagonistes se défient en des termes du genie « il n'y a que ta mère qui peut aimer ta gueule» ou « abominable créatUre nauséabonde vomie par la nature dans un moment de dégoût ». Les compliments renvoyés par vos adversaires diffèrent en fonction des vous et vous avez plusieurs réponses possibles.
VRAIE FAUSE 3D Du point de vue technique, signalons la remarquable gestion de la fausse 3D. Pour frapper son adversaire, il faut vraiment être à la même hauteur. L'ambiance est loin de recréer la ferveur des salles combles lors des grandes rencontres. Il manque indéniablement un public qui ferait office de décor de fond. Mais ne soyons pas exigeant: l'ajout de ce détail d'apparence insignifiante aurait, à coup sûr, été au détriment de la qualité de la réalisation. Ori regrettera cependant que les matches se déroulent horizontalement. Je m'explique: par exemple il est possible de se servir des cordes pour prendre de l'élan, mais jamais dans le sens de la hauteur. Côté son, c'est décevant: la musique ne se fait entendre qu'au cours de la page de selection des commades. Marquez un temps d'arrêt sur ce menu, la musique mérite qùand même d'être écoutée. Maintenant que je vous ai tout dit, ou presque, il ne vous reste plus qu'à faire le cruel choix: êtes-vous prêt à sacrifier un joystick ? Je ne vous cache pas que si vous l'utilisez il sera vraiment malmené... Wolfen Graphisme : 91% Test par Wolfen, ACPC n°42 |
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Page créée en 210 millisecondes et consultée 4489 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |