| ★ AMSTRAD CPC ★ GAMESLIST ★ TINTIN ON THE MOON (c) INFOGRAMES ★ |
| A100% | Amstrad Sinclair Ocio | AMSTAR&CPC | GEN4 |
C'est un événement. Historique. Dès la disquette chargée, Tintin va partir dans la première fusée habitée qui atteindra la lune depuis la naissance de l'Homme. Un événement pour vous aussi, puisque vous allez participer à cette aventure, et que, via joystick ou touches du clavier de votre CPC, vous pourrez guider Tintin tout au long de son dangereux périple. Bienvenue à bord, capitaine (je laisse un peu de place pour que vous puissiez y inscrire votre nom).Ouah ! Mignons les graphismes, comme dirait Robby. C'est vrai que c'est beau, et qu'à toutes les phases du jeu, les dessins, et surtout les couleurs, pètent du feu de Zeus. Il faut dire que Tintin, c'est LA création du Belge Hergé, que l'histoire a retenu comme Grand Maître de la ligne claire. Et la ligne claire (pureté, minutie du trait et aplats de couleurs), on dirait vraiment que ça a été inventé exprès pour être adapté sur CPC...
SEQUENCE PRE-GENERIQUE Pour la première phase du jeu, le joueur (qui n'en est donc en fait pas encore un) est passif. Il admire. Et devant lui défile une superbe animation des préparatifs de départ: au centre atomique de Sbrodj (Syldavie), les techniciens s'affairent, courent dans tous les sens autour de la fusée, à l'affût de la moindre erreur qui pourrait compromettre la mission de Tintin, Haddock et Tournesol. Ah ! voir tout ce beau monde travailler à tout mettre en place pour que nous, joueurs, puissions nous la donner joystick en main, y'a pas à dire, ça fait plaisir. Tiens, voilà la voiture de Tintin. Les passagers prennent place... DECOLLAGE! Et apparaît alors le titre du film, pardon, du soft: TINTIN ON THE MOON ! ALLO, CAPITAINE POKES? SCKROUITCHL !!! Me voilà dans l'espace intersidéral. Mince! je ne pensais pas y trouver autant d'animation. Les météores bombardent dru, alors que je dois ramasser des sphères d'énergie qui foncent tout aussi rapidement. Les sphères jaunes me donnent l'énergie nécessaire à l'accomplissement de ma prochaine mission, et les rouges me permettent d'atteindre l'étape suivante (il en faut huit pour cela). Je remplis, je remplis, BRRAZOUMD, une météorite vient de toucher l'arrière du vaisseau. Pas à dire, ça dépiaute, et le choc a été rude. Mais rien ne m'empêchera d'atteindre la lune. Pour l'instant, voilà qu'arrive la première étape.
TOURNESOL CHERCHE SON PENDULE, HADDOCK EST BOURRE... En fait, le parcours terre-lune se divise en plusieurs étapes séparées par les incursions dans le vide intersidéral comme décrit au paragraphe précédent. Ces étapes se passent à l'inté rieur du vaisseau. Le joueur incarne Tintin, mais d'autres personnages apparaissent au fur et à mesure de ses déplacements dans les innombrables salles de la fusée. BACHI BOUZOUK, MILLE MILLIARDS DE MILLE SABORDS! Les arrêts seront ainsi nombreux avant l'alunissage (dernière partie de ce soft BD), mais avec un peu d'entraînement, le colonel Jorgen peut à chaque fois être maîtrisé à temps. Surtout quand vous saurez que, pour certains objets hors d'atteinte en mode normal, la touche du clavier F1 permet de mettre l'intérieur du vaisseau en apesanteur, et donc de s'envoyer valser (ainsi que les autres personnes) dans les airs comme un légume volant. Et gare à la chute! Amusant, quand Tintin tombe de trop haut, de petites étoiles et chandelles virevoltent autour de sa tête comme dans une bande dessinée. En plus, je ne sais pas pourquoi, mais chaque fois que je me trouve aux prises avec les coups fourrés de Jorgen, je ne peux m'empêcher de parler tout seul, et à haute voix: "Pressez-vous, capitaine" (faut dire qu'on court sacrément vite, dans ce soft), ou "tiens, prends ça, lascar", en envoyant valser l'horrible colonel d'un coup d'extincteur au menton. DEJA ? Bon, le jeu est assez facile, et au bout d'un moment, j'ai réussi à arriver, tremblant, au bout du voyage, paré pour l'alunissage. En fait d'alunissage, il suffit de poser la fusée sur le sol lunaire, et boum! un petit dessin, c'est fini. Ciao Tintin. Moi qui m'attendais à des combats ultra violents contre des Martiens mutants ou quelque chose dans le genre, j'suis un peu resté sur ma faim. Bref, bon soft, mais un peu simple et facile à finir. Un peu répétitif aussi. Par contre, et cet avantage tombe à pic pour les fêtes de Noël, Tintin sur la Lune a le mérite d'être fidèle à l'univers d'Hergé, très esthétique, très ergonomique, donc très familial. Si votre petite sœur (ou votre grand-mère,pourquoi pas ?) vient de se mettre aux jeux micro, vous savez ce qui vous reste à faire. Eh, au fait, Qù est passé Milou? Matt MURDOCK TINTIN SUR LA LUNE de INFOGRAMES Graphisme : 90% Test par Matt MURDOCK, ACPC n°21 Decembre 89 |
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Page créée en 414 millisecondes et consultée 8240 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |
