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Amstrad Magazine | Amstrad Acción |
Qui ne connaît pas la fameuse légende de Tarzan, l'homme singe, ne connaît pas ce que peut être une merveilleuse aventure à travers la jungle épaisse de la côte occidentale du Zaïre. Le but de votre mission (car votre vie n'est pas de tout repos) est simple mais difficile à réaliser : retenue captive par Ousanga, chef des Wamabo, Lady Jane Greystoke, dont vous avez gagné l'amour grâce à vos gros muscles et votre désir d'affirmer chaque jour davantage votre suprématie sur la jungle, est destinée à être dévorée par les mâchoires puissantes de Shita la panthère et déchirée par les serres acérées de Ska le Vautour. Comment libérer votre bien-aimée sans mettre sa vie en danger ? Les Wamabo veulent en échange sept pierres précieuses car ils croient que ces pierres sont les yeux de l'arc-en-ciel. Il s'agit donc bien évidemment de retrouver ces sept pierres précieuses afin de remplir votre mission mais voilà, le chef des Wamabo est très impatient et vous fixe un délai sans quoi vous ne reverrez jamais Jane vivante. Vous ne possédez que trois jours pour réunir les sept diamants qui sont loin de se ramasser à la pelle sur votre parcours semé d'embûches, et pas des moindres. Il faudra vous méfier à tout prix des animaux hostiles tels que mygales, tigres, bref tous les animaux qui doivent normalement se trouver dans la jungle. S'il n'y avait que les animaux pour retarder Tarzan ce serait un parcours pas trop difficile à accomplir. Le malheur c'est qu'il faut éviter les sables mouvants, les attaques surprenants des indigènes qui sont armés de flèches empoisonnées qui, malgré vos muscles d'acier vous immobilisent. Hormis tous ces ennemis vous pouvez quand même vous en tirez sans trop de mal, mais le temps est très bien calculé. Lorsque vous passez un jour l'écran s'obscurcit pour simuler la tombée de la nuit.
A part ça, vous pouvez marcher, courir, vous baisser, monter, descendre, faire un saut périlleux en avant, en arrière, donner un coup de poing haut à droite, à gauche, un coup de poing bas, ramasser des objets, etc.. Malgré toute cette liberté, il vous faudra en tant que joueur une très bonne acuité visuelle ainsi qu'un peu de jugeotte pour trouver non seulement les diamants (parfois invisibles à l'écran car cachés par un arbre ou de la végétation) mais aussi des entrées secrètes, des ouvertures parfois visibles, parfois invisibles. Les objets que Tarzan rencontrera pourront, à plus ou moins longue échéance, lui servir pour se dépêtrer d'une situation bien embarrassante. Si vous parvenez à découvrir les sept diamants, vous méritez toute ma considération mais vous devez les donner au chef Wamabo et découvrir la prison de la forêt dans laquelle Jane est captive. Le graphisme est bon, la notice aussi, et la tombée de la nuit est réaliste. Ce qu'il y a à reprocher ce sont certaines scènes trop chargées qui ne permettent pas de bien visualiser les objets présents à l'écran. Mis à part ce petit problème Tarzan fait parti de ces jeux distrayants pour lesquels il n'est pas inutile de s'arrêter. Alors vous qui êtes épris d'amour et de liberté ce jeu vous appartient déjà. G.P. , AMSTRAD MAGAZINE n°19 (Fev 87) |
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Page créée en 083 millisecondes et consultée 5217 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |