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Comment ? J'entends une rumeur qui circule parmi vous : les jeux Olympiques, c'est bien, mais on pourrait parler d'autre chose. Vous avez raison et je vous ai compris. Nous allons donc vous parler de sport, mais pas de sport olympique, le sous-titre du jeu étant d'ailleurs The Alternative Olympics. Attention, tout ce que vous pourrez dire poura être retenu contre vous.
Nous allons donc commencer notre petite compétition. Trois de mes petits camarades et moi-même entrons en lice. Ici, ni chichi ni tralala, on attaque directement les épreuves, qui sont au nombre de cinq ; c'est du grand art. PRESQUE AUSSI DOUE QUE LE GIGN La première épreuve est le tir d'élite. Enfin, d'élite... cela se passe dans une petite impasse assez crade. On vient juste de nous apporter les beaux fusils de Manufrance, avec six cartouches dans le chargeur. Tout est prêt. Pierre commence, pour lui ça baigne ; malheureusement il se prend le doigt dans la gâchette et atteint le chat de la voisine qui avait la malchance de passer juste à ce moment sur le mur. Nous décidons donc de pénaliser Pierre de cinq points (la vie des bêtes, c'est plus sacré que celle des terroristes, même pour le GIGN. VERTIGE DU CONCOURS Oh là là ! C'est haut, s'exclame le petit père Robby. Tant pis pour lui, il a même pas voulu nous laisser passer, Septh et moi. Et tout ça sous le fallacieux prétexte qu'il n'y aurait plus d'eau quand Septh plongerait dans le petit baquet et que moi, le grand beau et fort Lipfy. qui suis juste un peu tombé dans la marmite de potion magique quand j'étais petit, je ferais carrément exploser ledit baquet. Oh l'autre, le jaloux, tout ça parce qu'il est tout maigrichon, surtout quand on le voit d'en bas alors qu'il a décidé de monter au dixième étage du plongeoir, le plus haut donc. Attention. Robby va s'élancer. Il commence par un merveilleux saut de l'ange, puis se met à faire des figures ; mais son ombre n'est plus au-dessus du baquet, qui se rapproche de plus en plus... Le pauvre Robby va s'écraser ! mais au dernier moment il se redresse et. d'un coup de joystick. ramène son ombre en plein milieu du baquet, d'où part une énorme gerbe d'eau. Ah quelle classe, ce Robby !
CA CASSE PAS DES BRIQUES Mais non, je ne veux pas dire par là que le jeu est mauvais ; je le trouve même plutôt bon et en tout cas hyper rigolo. Ce que je voulais annoncer par ce titre, c'est la troisième épreuve. Pendant que, de chaque côté, Septh et moi tenons des ardoises, Pierre, notre chef-adjoint adoré, tente de nous faire une démonstration 4e karaté. Dès qu'il le peut, il fait des coups doubles ; pas fou, il sait que ça rapporte plus de points. N'oublions pas qu'il s'agit d'une compétition. Au bout des épreuves nous attend peut-être le record des Olympies alternatives. En tout cas, il se débrouille bien, le petit. On le voit donner des coups de pied, des coups de poing dans tous les sens, mais le résultat s'avère plutôt positif. NE RESTONS PAS SUR LE CARREAU Il ne s'agit pas là de boxe, comme des petits malins voudraient nous le faire croire, mais de tir à l'arbalète. A priori, ça ne devrait pas être trop différent du premier, et pourtant... D'abord, il faut tendre l'arbalète suffisamment, puis viser en tenant compte du vent qui détourne le carreau et, pour tout vous dire, c'est pas toujours évident. 20 000 LIEUES SOUS LES MERS La dernière compétition se déroule sous l'eau ; il faut nager le plus vite possible, peut-être pas 20 000 lieues. mais quelques-unes en tout cas. Et surtout, éviter tout ce qui se présente, pieuvres, méduses, etc., et ramasser le plus de pièces d'or possible, sans oublier de reprendre sa respiration. Bon, c'est pas l'épreuve la plus drôle, mais l'ensemble donne un jeu très marrant, assez agréable à l'œil grâce aux seize couleurs. Ça vaut pas Daley Thompson, mais c'est beaucoup moins fatiguant. SUPERSPORTS de GREMLIN LIPFY , A100% n°9, p35 |
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Page créée en 418 millisecondes et consultée 3736 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |
