★ AMSTRAD CPC ★ GAMESLIST ★ SIM CITY (c) INFOGRAMES ★ |
A100% | JOYSTICK |
Imaginez que vous décidiez de créer un jour la cité de vos rêves, ou encore que vous donniez naissance à la plus terrible des métropoles. Et imaginez que, à la merci de ce pouvoir, vivent des milliers, voire des millions de personnes. Cela vous laisse songeur ?Eh bien, il n'est plus temps de rêver, car les choses sérieuses commencent des maintenant avec Sim City ! En tant que maire débutant, vous démarrez avec une vaste contrée vierge de toute vie, 20 000 $ de fonds, une rangée d'icônes et quatre menus possibles. Mais laissons cela de côté, et commençons à peupler ce désert. VOTRE Comme l'annonce le panneau de commentaire dans le tiers supérieur de votre écran, il est nécessaire avant toute chose de développer une zone résidentielle. En sélectionnant l'icône correspondante (sixième à partir de la gauche) vous verrez immédiatement s'afficher le prix de construction (en l'occurrence 100 $). Vous n'avez plus dès lors qu'à choisir l'emplacement de vos habitations sur la carte qui occupe les deux tiers de l'écran (la totalité du territoire est accessible en faisant scroller l'écran dans les quatre directions). MAIRE POULE II vous faudra veiller au bien-être de vos administrés. Méfiez-vous de certains petits détails anodins... tout d'abord. Ainsi, vous verrez apparaître quelques messages du type "Too Much Pollution". Comme si les quelques nuages de fumée dégagés par les cheminées de vos usines flambant neuf étaient gênants pour la quiétude des Sim Citiens. Pourtant, vous voyez certaines de vos zones d'habitations se dépeupler. Décidant d'en avoir le cœur net) vous bondissez sur le menu Windows et choisissez l'option Maps qui vous permet d'avoir une vue d'ensemble de la situation. Mieux, en choisissant un des huit indicateurs parmi Cité. Pollution, Police. Pompiers, Circulation, Energie, Transport ou Criminalité, vous pourrez voir s'afficher par un code de couleur les zones de plus forte densité pour le domaine choisi. Instructif, non ? En allant jeter un œil sur l'option Evaluation, vous verrez que le pourcentage de mécontents augmente, et que vous avez enregistré de nombreux départs. De retour sur la carte générale, vous voyez un nouveau message indiquant que votre réseau de transport se détériore. Et pendant ce temps, les résidences se vident, certains centres commerciaux ferment et vous regrettez l'absence d'une touche "panique". Vous vous surprenez à hurler : "Revenez, revenez, quoi!" C'est vrai ça, qui paiera les taxes, maintenant ? LE DEBUT DE LA FAIM Car vous avez goûté au jeu qui rend fou, et désormais vous ferez partie de cette catégorie de personnes qui n'arrivent plus à dormir le soir et qui gémissent dans leur sommeil en laissant échapper des "Non, pas mon aéroport' ou "Vite, une usine là ", ou encore "Les taxes, augmenter les taxes". Consternant, non ? Eh oui ! Sim City n'en est pas à son premier coup d'essai et les symptômes sont bien connus dans le monde des Macintosh, et des PC où ce logiciel a sévi pour la première fois. Les versions originales (originelles ?) ont raflé toutes les récompenses et la version CPC se propose d'en faire autant. Car Maxis, la société qui a développé le soft (distribué par Infogrames), a peaufiné chaque aspect du jeu. Tout d'abord l'affichage. En haut de l'écran, vous voyez les quatre options des menus. Ensuite (en mode 1) la rangée d'icônes et juste en dessous la fenêtre d'indications de vos revenus, date et messages d'avertissements. Sur les deux tiers restant de l'écran, la carte du territoire où se déroule le jeu. Et, agréable surprise, nous voyons que les zones de constructions se parent de nouvelles couleurs. Cela indique que les programmeurs se sont décarcassés et qu'ils ont partagé l'écran. Maintenant voyons le déroulement des opérations. Le choix d'une icône peut se faire au joystick, au clavier ou encore en tapant directement son numéro de rang. Donc une ergonomie bien pensée. Le menu System fournit toutes les options nécessaires à la gestion des disquettes (sauvegarde, chargement, redémarrage). Le menu Options facilite le déroulement du jeu par l'automatisation de certaines tâches (action des bulldozers, reconduction du budget d'année en année, son, vitesse de simulation). Le menu Disasters vous donne le choix parmi les tremblements de terre, les incendies, les tornades, les inondations et tout autre calamité qui empêcheront vos administrés de s'ennuyer. Enfin, le menu Windows présente la dimension stratégique. L'option Maps permet d'avoir une analyse graphique du comportement de votre cité ; Budget vous permet de définir les priorités dans le développement et Evaluation donne un aperçu de l'opinion des habitants, des problèmes en cours, du nombre d'habitants et de départs. Alliant la justesse de la simulation au plaisir du jeu et à la perfection technique, Sim City saura se faire la place qu'il mérite dans le monde du CPC. Alian SIM CITY de MAXIS Distribué par INFOGRAMES K7 : 149 F Test par Alian, A100% n°31 p31-31 |
|
Page créée en 123 millisecondes et consultée 5092 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |