★ AMSTRAD CPC ★ GAMESLIST ★ SHERMAN M4 (c) LORICIEL ★ |
A100% | TILT | JOYSTICK |
C'est la guerre, non pas celle avec l'Irak, la vraie celle-là, mais la dernière mondiale. Cela fait quatre ans que les Allemands régnent sur l'Europe. Mais c'est sans compter sur les alliés. Le 6 juin 1944, ils débarquent en Normandie.
Ah ! je me souviens bien de cette période, j'étais jeune alors et j'avais éié envoyé comme correspondant de guerre. En usant de mes relations et contrairement au soldat moyen qui préfère rester planqué, j'avais réussi à me faire affecter à un peloton de chars qui devait se trouver en première ligne lors du débarquement. J'IRAI REVOIR MA NORMANDIE C'est donc le 6 juin au matin qu'avec quatre chars nous nous retrouvâmes largués dans la campagne normande. Campagne à double sens, puisque comme presque tout le monde le sait (sauf Poum, normal, il est iranien, alors la Guerre mondiale...), la campagne de Normandie s'est déroulée dans la campagne normande. Mais arrêtons là ces digressions et revenons à nos moutons qui ressemblent, dans le coin, à de bonnes vaches laitières. La première mission qui nous a été attribuée consistait à s'enfoncer dans les lignes ennemies truffées de bunkers, pour détruire une des bases de ravitaillement de leurs blindés. En sélectionnant la carte, nous avons tout de suite repéré la cible et le champ de bunkers qu'il faudrait traverser. On donna donc à tous les chars leur destination, ainsi ils pouvaient se déplacer sans que le chef de peloton n'intervienne. Ma position était privilégiée puisque, de par ma fonction, chacun des quatre équipages me racontait le soir les événements de la journée. J'avais ainsi l'impression d'avoir été dans tous les chars en même temps et de passer de l'un à l'autre d'une simple touche. Il fallait les voir foncer dans leur Sherman à l'assaut des défenses ennemies, une vraie charge de la brigade légère, et pourtant, ils infligeaient de lourdes pertes aux Allemands. Dès qu'un bunker était repéré, le char attaqué lançait un message général. La précision des tirs des Sherman est impressionnante. On place simplement le viseur sur l'adversaire et on tire. Le plus ennuyeux dans l'affaire, c'est le temps de rechargement : il faut attendre que la lumière rouge s'allume sur le tableau de bord pour pouvoir faire feu. La campagne de Normandie fut vraiment un succès complet. L'état-major ordonnait et nous exécutions sans broncher. Nous avons ainsi effectué cinq missions contre les Boches. La dernière consistait à libérer complètement la Normandie en réduisant à notre merci les poches de résistance créées par les Allemands dans les petits villages. Pour signifier qu'une place était prise, il suffisait de foncer sur le drapeau ennemi qui passait alors du rouge au bleu. LE SANGLIER DES ARDENNES La campagne des Ardennes fut beaucoup moins brillante. Dans un sursaut, Hitler lança, fin 1944. ses derniers blindés dans la bataille. Sa fourberie n'avait pas de limite. On s'est rendu compte que les ennemis se déguisaient en soldats américains. Pour les chars, ce subterfuge ne pouvait pas fonctionner ; par contre, tout leur était bon pour se camoufler. Notre première mission fut donc de déloger d'une forêt une patrouille de cinq Panzer. La deuxième mission, la plus affligeante de toute ma carrière, consista même à détruire nos propres bases de ravitaillement avant que les blindés adverses ne s'en emparent. Heureusement, la fin de la campagne s'annonça plus conforme aux lois de la guerre et nous reprîmes l'offensive. Elle se finit par la libération de tous les villages. Merci Grand-Père, mais on attendra un peu avant que tu nous racontes la fin de la guerre et la manière dont tu es entré en vainqueur dans Berlin. Infirmière ! J'avais demandé qu'on ne laisse plus Grand-Père jouer avec le simulateur de char ! CE CHER SHERMAN Comme vous l'avez certainement compris, Pépé ne parlait pas de sa guerre, mais de la dernière partie de Sherman M4 qu'il a faite alors qu'on lui avait dit d'aller se coucher. Et comme l'infirmière était encore partie draguer dans je ne sais quel bosquet touffu... enfin tout ça pour vous dire, ma bonne dame, que le petit personnel, c'est une calamité, etc. Avant de vous lancer dans le jeu. une série de menus vous permet de modifier certains paramètres, comme le moral des troupes adverses, leur expérience du combat, ainsi que le nombre de vos chars ou le niveau de réalisme (avec ou sans carburant infini, munitions infinies, rechargement rapide ou apparition des chars ennemis sur la carte). A VOS POSTES Si Grand-Père confond la réalité avec ce simulateur, c'est, d'une part, qu'il n'a plus toutes ses facultés, et d'autre paît que le jeu est très bien réalisé. Vous vous trouvez aux commandes d'un char avec tout ce qu'il faut pour naviguer, un niveau de carburant, un voyant de charge (pas de batterie, mais de canon, quoique plusieurs canons forment une batterie, mais une fois de plus je m'égare) et n'oublions pas le principal, un viseur. Le char se dirige le plus simplement du monde à l'aide des touches fléchées. On tire avec la barre d'espace ou, si vous préférez, le joystick et le bouton de feu, c'est comme on veut. Allez. Pépé et moi, on va se coucher, et si cette nuit vous entendez le bruit du canon, ne vous inquiétez pas, Pépé est insomniaque. Lipfy et cie , A100% n°29 |
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Page créée en 083 millisecondes et consultée 5884 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |