★ AMSTRAD CPC ★ GAMESLIST ★ SHADOW DANCER (c) USGOLD ★ |
A100% | JOYSTICK | Amstrad Action |
Une fois de plus le mal est de retour. Et une fois de plus, pour le bien de tous, le Shinobi est de retour. Mais cette fois il n'est plus tout seul : son fidèle loup est avec lui.Tout d'abord, je dois dire que l'original d'arcade de Sega ne m'avait pas tellement emballé. Mais je dois dire aussi que son adaptation sur CPC est une réussite. Jugez plutôt.
DANSE AVEC LES NINJAS Tout commence dans l'aéroport de la ville, où vous êtes attaqué par des sbires armés de poignards, voire de fusils. Ensuite, après avoir investi un avion, vous vous frayez un chemin jusqu'au repaire des malfrats où finalement vous affronterez leur chef. Mais votre but premier est de les empêcher d'envoyer sur orbite un satellite contenant une arme extrêmement dangereuse. Avant d'en arriver là. vous devrez vous habituer aux divers mouvements possibles avec votre ninja de choc. Tout d'abord le saut, votre aire de déplacement étant séparée en deux plans, le deuxième n'est accessible qu'en faisant un méga saut vertical. Pour cela, il faut appuyer sur le tir et lever la manette en même temps. Pour redescendre et revenir au premier plan, il faut baisser le joystick toujours en tirant en même temps. Le deuxième mouvement important est l'utilisation du loup. C'est d'ailleurs l'innovation gigantissime du jeu. Il suffit de se baisser puis de tirer pour que votre loup parte illico alpaguer un ennemi. Pendant ce temps vous avez toute latitude pour le descendre. Cool, non ? La stratégie n'est pas oubliée non plus : à chaque stage, vous devez récupérer un quota de globes, avant de passer au stage suivant.
LA DANSE DU MAGE L'autre point important du jeu est la magie ninja. En appuyant sur la barre d'espace, vous verrez votre personnage se mettre à incanter puis à envoyer un sortilège qui élimine tous les ennemis à l'écran, sauf pour les monstres de fin de stage où cela n'enlève que deux de ses points de vie. Vous avez au départ le droit d'utiliser jusqu'à cinq fois cette magie. Malheureu-sement, elle ne se recharge pas lorsque vous passez un stage ni quand votre personnage meurt ; ainsi, sans magie c'est loin d'être évident. Heureusement, en récupérant les globes, vous pouvez gagner une magie de temps à autres. Un conseil, ne gaspillez pas vos cinq pouvoirs pendant le parcours, même sur les passages qui vous paraissent difficiles, mais gardez-les pour les monstres de fin de niveau.
LA DANSE DU NINJA L'une des plus grandes qualités de Shadow Dancer est non seulement de garder l'esprit de l'original d'arcade, mais surtout d'avoir réussi à intégrer tous les niveaux de celui-ci. Chacun d'eux a son athmosphère propre et est séparé en deux ou trois sous-niveaux plus un dernier où vous affrontez le gros monstre de fin. Dans le premier, vous traversez un aéroport pour finir devant un immense ninja, lequel à trouvé refuge dans un avion, et vous envoyant des boules de feu. Au niveau suivant, vous traversez les rues d'une ville tout en montant sur les voitures et en évitant (voire tuant) des ninjas tournoyant, lesquels sont bigrement coriaces. Ensuite vous devez traverser un pont bien gardé pour finalement affronter une locomotive vous envoyant, elle aussi, des boules de feu. Dans le troisième stage, vous descendez sous terre, visitez des grottes, pour, après avoir traversé les égouts, rencontrer un ninja vous lançant des bâtons à tête chercheuse. Le dernier niveau vous fait remonter à la surface, dans l'aire de lancement où vous affrontez non pas le chef, mais bien la chef qui vous attend de pied ferme derrière son bâton tournoyant. UN SCROLL DANSANT DANS TOUS LES SENS Côté technique, j'ai été agréablement surpris ; en effet, l'animation est vraiment très bonne avec un scroll très propre et rapide. A partir du deuxième sous-niveau du jeu, on à même droit à un scroll multidirectionnel, ce qui est rare, mais très bien fait, ce qui l'est encore plus. Les graphismes aussi sont réussis, respectant l'original. La musique, quant à elle, n'est présente que pendant la page d'intro. Pendant le jeu, nous n'avons droit qu'au bruitage du tir et des ennemis mourant, ce qui est un peu léger, m'est avis. Il y a quand même un léger point noir. En effet, je conseille aux ceusses qui n'ont pas de joystick de redéfinir les touches, car celles proposées sont complètement ridicules (touche "P" servant à aller vers la droite et aussi à la pause, par exemple). Mais tout cela ne nuit pas à la jouabilité de ce très bon soft. Wonder Fra qui veut danser avec les loups |
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Page créée en 269 millisecondes et consultée 4572 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |