★ AMSTRAD CPC ★ GAMESLIST ★ SAVAGE (c) FIREBIRD ★ |
A100% | Amstrad Action | AMSTAR&CPC | GEN4 |
Voici assurément le meilleur produit que Firebird nous livre pour cette fin d'année et ce à tous les niveaux : graphismes, intérêt, diversité et difficulté du jeu, couleurs utilisées, animation... C'est un régal pour le fana du joystick et vous avez quelques heures devant vous pour en venir à bout.
Maintenant que je vous sens tous alléchés par l'odeur du bon soft qui peut tomber sur vos écrans, voici l'histoire de Savage, courageux guerrier fou furieux car on lui a enlevé sa belle. Mais ils ne savent pas de quelle hachette il se sert et les premiers monstres du premier donjon ne vont pas tarder à le savoir. Qu'ils soient petits monstres volants verts ou sortes de toupies bleues tournoyantes, les coups de hache de Savage les atteingnent tous sans aucune pitié et ils se voient contraints de rendre l'âme en laissant sur place leurs pouvoirs que bien sûr, Savage s'empresse de récupérer. Le premier gros obstacle (dans tous les sens du terme) se présente sous la forme d'un monstre graisseux qui ne tient pas en place. Malgré tout, plusieurs coups de hache bien placés finissent par le faire éclater en mille paillettes de toutes les couleurs et dans le même temps Savage récupère deux anneaux de protection autour de lui, ce qui est nécessaire car l'énergie baisse vite dans ce lieu et il faut absolument atteindre le second niveau pour espérer se ressourcer. Voici la technique à suivre : abattre une tou-piebleue qui donne une lance tournoyante qui fera éclater les trois boules venant rouler à vos pieds (Oh ! que ces fioles vertes d'énergie sont belles !). Il faut ensuite affronter le second monstre ressemblant à une chenille volante qui s'éteint en laissant deux «cadeaux» : un flacon d'énergie et une boule de protection. Il ne reste plus qu'à récupérer l'éclair se trouvant à terre et Savage est prêt à affronter l'épreuve du feu (très brûlant croyez-moi), mais il est encore loin du gardien final de cette première partie qui est, bien sûr, très coriace... La seconde partie constitue une rude épreuve pour les nerfs car il s'agit de parcourir une surf ace que l'on pourrait qualifier de no man's land mais où il faut faire preuve d'énormément de réflexe et de dextérité pour réussir à slalomer entre des espèces de totems verts. Une seule rencontre avec l'un d'entre eux et c'est la fin (il se permet en plus de vous tirer la langue. ...). A noter que deux autres difficultés se conjuguent, plus vous avancez et plus le défilement est rapide, par ailleurs, des crânes viennent parfois vous toucher la vue (heureusement, vous pouvez les faire éclater!...)- Et tout ce laborieux exercice pour quoi ? Simplement pour obtenir un code-mais quel code puisqu'il vous donnera 3 vies au lieu d'une dans la troisième partie et croyez-moi, c'est loin d'être superflu!... Savage ne peut pénétrer lui-même dans l'univers de cette troisième partie ; c'est pourquoi il y envoie son aigle qui tout en maintenant son niveau dans les airs peut tirer de magnifiques balles rondes sur ses ennemis cracheurs. Par ailleurs, l'inertie est à contrôler sans cesse sous peine de se noyer ou de se faire lamentablement empalé... Là encore, les ennemis sont coriaces mais il existe des stations où il est possible de se ressourcer. Malgré tout, au jour d'aujourd'hui, je me demandé encore si la belle pourra être sauvée face à tous ses dangers. Notre avis: Il est tout simplement magnifique, une véritable réussite. Les plus entraînés au maniement du joystick pourront trouver le début facile mais cela m'étonnerait qu'ils le disent jusqu'au bout. A posséder. AMSTAR&CPC n°28 |
|
Page créée en 288 millisecondes et consultée 7547 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |