| ★ AMSTRAD CPC ★ GAMESLIST ★ ROY OF THE ROVERS (c) GREMLIN GRAPHICS ★ |
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Une équipe de foot qui disparaît au grand complet, un match très important qui doit absolument avoir lieu à l'heure; ce sont les ingrédients de Roy of the Rovers, un jeu signé Gremlin. Imaginez une sombre histoire sordide où les promoteurs immobiliers tiennent le haut du pavé. A l'endroit où s'étend le ferrain de foot de Melchester, ils comptent construire des buildings aussi hauts que ceux de New-York. Roy Race, le principal joueur et le manager de l'équipe des Melchester Rovers décident d'organiser une rencontre à cinq joueurs. Les fonds collectés serviront au rachat du terrain. Hélas, la petiteéquipe est kidnappée. Roy Race doit impérativement retrouverses quatre camarades avant dix-sept heures, heure à laquelle doit commencer le match.
Une longue errance L'aventure consiste à arpenter inlassablement les rues de la ville. Chemin faisant, vous rencontrerez des personnes qui n'auront rien à vous dire. D'autres vous informeront gratuitement. D'autres encore brandiront un revolver sous votre nez et vous réclameront votre portefeuille. De temps en temps vous pénètrerez dans certains bâtiments. Vous visiterez ainsi un hypermarché, un lieu malfamé nommé King's Head, un Burger Bar, un endroit appelé Farmers Arms et un chantier en construction dont l'accès ne vous sera permis que si vous portez un casque. Devons-nous l'avouer ? Ce jeu n'est pas passionnant ! Pourquoi ? Entre autres parce que les graphismes sont trop simplistes par rapport aux possibilités du CPC. Bien que très colorés (le mode basse résolution de la machine a été utilisé), ils font penser à des dessins d'écolier. Les contours des maisons sont tracés à la règle, les arbres des jardins sont totalement dépourvus de perspective et les personnages ne possèdent ni yeux, ni nez, ni bouche, ni oreilles. La démarche de Roy est saccadée comme celle d'un automate ! La diversité des actions est quasiment nulle. La plupart du temps, on ne fait que marcher dans des rues. Quand vous interrogez quelqu'un, il vous envoie trop souvent, pour rien, à l'autre bout de la ville. Foot mou Malheur aux possesseurs de CPC 464 ! Le jeu mettra dix-neuf minutes pour se charger en mémoire alors que la partie est limitée à vingt-huit minutes... Ce délai écoulé, il faudra retourner la cassette pour procéder à la lecture de la partie football. Si vous n'avez pas encore retrouvé l'équipe, vous êtes reparti pour un nouveau chargement ! La disquette s'impose. La partie football du logiciel est du même tonneau que la recherche des joueurs. Un tableau d'affichage indique le nom des équipes en présence, le score que celles-ci réaliseront durant le match, et le temps qu'il reste à jouer. Une mi-temps dure six minutes, sans compter les arrêts de jeu. L'arbitre et les spectateurs brillent par leur absence. Néanmoins, vous entendrez ces derniers applaudir à chaque but marqué. Les joueurs patinent dans la semoule, la vélocité n'est pas au rendez-vous. La convivialité non plus, d'ailleurs. Sur.les quatre ou cinq footballeurs qui s'agitent à l'écran, vous en commandez deux. Le footballeur «actif» clignote. Face aux buts adverses, vous nedécidez pas du moment où vous tirez, l'ordinateur gère le joueur et le fait shooter quand bon lui semble. Vous pouvez en revanche choisir la direction et l'angle du coup de pied. De même, votre goal peut sauter en l'air, plonger, se dresser, se pencher en avant ou ramasser le ballon. La musique de la page d'accueil est marrante et guillerette. S'il est vrai que l'errance de Roy Race dans les rues de la triste ville traîne en longueur, les agités se rattrap-peront sur le foot ; il faudra de l'entraînement pour ne pas se mélanger les pinceaux tellement les mouvements sont nombreux, et donc incohérents pour les débutants. J.P. Boghossian , AMMAG 42 |
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Page créée en 058 millisecondes et consultée 3941 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |
