★ AMSTRAD CPC ★ GAMESLIST ★ ROBOCOP 1 (c) OCEAN ★ |
JOYSTICK HEBDO | A100% |
Ah, Robocop, mythe du cinéma des années 80, enfin adapté sur votre machine préférée, j'ai nommé le CPC. Aïe, je vous sens anxieux, l'esprit perturbé par une angoissante question ? Le jeu est-il à la hauteur de notre amour pour le flic métallique, ou profiterait-on une fois de plus d'un nom qui attire les foules pour nous fourguer une ignoble poubelle ? Trêve d'inquiétude, rassurez-vous, Robocop va vous faire exploser les neurones. Mieux, il est excellent !
UN PEU D'HISTOIRE Je sais, je suis là pour vous parler d'un logiciel d'arcade. Mais j'aimerais rappeler que Robocop est à l'origine un film mégasuccès du Hollandais Paul Verhoeven. l'un des meilleurs cinéastes européens, et que les aventures de ce super flic métallique sont fortement inspirées par l'incroyable BD anglaise Judge Dredd. Voilà, il fallait te dire, et place au joystick. ROBOCOP A L'ANPE? Pour ça, pas de problèmes, Robocop n'est pas le genre de Cic qui risque de pointer à l'ANPE. Le nombre de voyous et de vilains proposé par tes concepteurs de ce jeu est ahurissant. Robocop les dégomme sans sourciller, respectant tout de même les règles énoncées en début de partie par une voix synthétique : servir la cause publique, protéger les innocents et appliquer la loi. Une fois ces directives enregistrées, notre défenseur de la veuve et de l'orphelin se retrouve pistolet au poing, se frayant un chemin parmi des hordes de punks, karatékas sauteurs, hippies motorisés dans le plus pur style Target Renegade, ou tueurs fous armés de tronçonneuses. Le tout dans un décor on ne peut plus urbain : bidons, garages, impasses glauques, tas d'ordures, pompes à essence, Robocop passant même parfois devant un gars en train de faire la plonge dans un restaurant. Ce dernier n'en croit d'ailleurs pas ses yeux ! Un seul mot d'ordre : pas de quartier, et beaucoup d'attention afin de bien maîtriser le parcours, car le jeu. bien que facile d'accès, vous donnera du fil a retordre pour accéder aux différents niveaux.
VISE ENTRE LES JAMBES DE L'OTAGE, ROBOCOP! Entre chaque niveau, Robocop est confronté à des missions demandant habilité et perspicacité. Comme descendre un hells musclé se servant d'une femme comme bouclier, et sans toucher l'otage (merci Prohibition). Ou identifier des portraits de bandits recherchés, en redessinant leur visage. Des petites récréations bien agréables entre deux combats épuisants. Après avoir identifié le portrait de l'infâme dealer que vous recherchez, vous passez au troisième niveau qui, à la différence des deux précédents, vous fera bénéficier d'un superbe scrolling multidirectionnel. Robocop peut enfin monter des escaliers (scrolling un peu lent, l'un des rares défauts du jeu), ou même prendre l'ascenseur afin de dénicher l'usine de drogue de Dick Jones, ennemi public n°l planqué dans une sorte de char d'assaut destructeur.
RIEN NE VAUT UN BON LANCE-FLAMMES BIONIQUE ! II est évident qu'un Robocop sans armes est aussi nu qu'un Sined sans clous. Je sais... Mais, ne vous en faites pas, notre héros argenté trouve sur son chemin des flingues de différentes portées. Le meilleur, c'est le lance-flammes, qui fait de véritables ravages dans les rangs des vilains. Le nombre de balles disponibles pour chaque arme est comptabilisé en bas à gauche de l'écran, partageant cette fenêtre avec les affichages du score et du temps écoulé. Si on se retrouve désarmé, le mieux est de prendre ses jambes à son cou jusqu'à la prochaine arme, bien que Robocop décoche des crochets du droit que certains de ses adversaires semblent difficilement digérer. Encore un must de ce logiciel, le personnage peut tirer vers le haut, pour toucher les punks froussards planqués dans leurs taudis miteux. Au troisième niveau, il a même la possibilité de tirer vers le bas. Dommage qu'il ne saute pas, car on aurait eu alors affaire au plus complet des jeux d'arcade sur CPC. Enfin, sur le chemin, sont disséminés quelques bonus-vie, accueillis le plus souvent avec soulagement. SANS CONTREFAÇONS. JE SUIS ROBOCOP Bon. aucun problème, vous pouvez vous jeter les yeux fermés sur ce soft passionnant. Il a toutes les chances de vous captiver de longs mois, que dis-je, de longues années. D est d'ailleurs à parier qu'on le retrouvera, d'ici peu, très bien placé dans le Top Mag 20 d'AMSTRAD 100%. En plus, la musique est sympathique, avec son petit côté « Sans contrefaçons, je suis un garçon » de Mylène Farmer et ses vagues synthétiques rappelant la guitare de Robert Fripp. Les décors sont, eux aussi, parfaitement travaillés, les graphistes ayant été jusqu'à dessiner du matériel de chimie sur les tables de l'usine de drogue, ou des amoncellements de carcasses de voitures dans les niveaux suivants. Bravo ! Je finirai avec deux mini défauts : les meilleurs scores ne se conservent pas après extinction du CPC (je sais, je chipote), et appel à tous les programmeurs, serait-il possible d'avoir un Continue (qui permet de recommencer une partie là où s'est arrêtée la précédente, comme sur les bancs d'arcade) sur vos prochaines réalisations ? ROBOCOP de OCEAN MATT MURDOCK , A100% n°12 , p26-27 |
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Page créée en 393 millisecondes et consultée 10588 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |