| ★ AMSTRAD CPC ★ GAMESLIST ★ PUZZNIC (c) OCEAN ★ |
| A100% | Amstrad Action | JOYSTICK |
Dans Puzznic, il y a puzz, comme dans puzzle (de l'anglais : se prendre la tête à deux mains et réfléchir un bon coup), et il y a nie. Comme dans "nie— bip—", une de ces injures que ma chaste bouche s'interdit de faire résonner dans les locaux de la rédaction.
Il faut dire que Puzznic est un de ces jeux de réflexion du genre de Tetris ou de Pipe Mania, un de ces jeux sur lesquels Sined et Robby peuvent passer des nuits entières mais qui, moi. me rendent vite nerveux. Nerveux et grossier. DES HISTOIRES DE CU... BES. Le principe du jeu est très simple : dans chaque tableau, il y a des petits cubes. Vus de face, les petits cubes ressemblent à des petits carrés mais en fait, ce sont des petits cubes. Pour des raisons de simplicité, nous parlerons quand même de carrés (cette phrase est d'un intérêt capital, je vous préviens). Chacun comporte sur la fesse -c'est un lapsus, je voulais dire sur la face - un dessin qui permet de l'identifier : un rond rouge, un losange jaune, une pyramide bleue... Lorsque deux carrés delà même famille se touchent, c'est-à-dire ont un de leurs quatre côtés en commun, Us se désintègrent. Le but du jeu est de déplacer les carrés pour les faire tous disparaître. Pour cela, il faut déplacer le cadre rouge qui fait office de curseur, le placer sur le carré que l'on veut bouger et appuyer sur le bouton "feu'". Le cadre se met à clignoter rapidement, et il n'y a plus qu"à déplacer l'ensemble cadre-carré dans la direction que l'on souhaite ; à droite ou à gauche, et d'autant de cases que l'on veut. Par contre, il faut tenir compte de la loi de la gravitation universelle, chère à Isaac Newton et à Gottlieb, car si les carrés tombent lorsqu'il n'y a rien sous eux, il est en revanche impossible de les déplacer vers le haut. Et voilà les embrouilles qui commencent...
QUEL... (CENSURE DU SDR) Ah, voilà que les demoiselles du SDR se mettent à jouer du ciseau ! Mais si elles avaient été là quand j'ai testé le soft, elles en auraient entendu d'autres, je peux vous le dire. Enfin bon, je continue. Comme si le jeu n'était pas suffisamment corsé, ses inventeurs ont cru bon de devoir y ajouter une limite de temps. Ainsi dispose-t-on d'une minute pour les premiers tableaux, puis d'une minute trente lorsque la difficulté s'accroît. Le chrono se situe à droite de l'écran, en si gros caractères qu'il est impossible de le rater, à moins d'être une vraie taupe. En dessous du chrono, il y a une fenêtre à l'intérieur de laquelle s'affiche, au début de chaque tableau, le nombre de carrés à éliminer par famille et qui disparaissent au fur et à mesure qu'on les détruit. Par exemple, deux ronds rouges, deux triangles jaunes et quatre carrés verts. Ou encore deux pyramides bleues, quatre cubes violets et cinq ronds rouges. Quoi ?!? Comment se fait-ce (et là, ce n'est pas un lapsus) ? S'il y a un nombre impair et que les carrés se détruisent deux par deux, il en reste forcément un à la fin ! Non, pas si on s'arrange pour qu'un carré en touche deux au même moment. Je m'explique : si on a deux carrés posés par terre, espacés d'une case, et qu'on en fait tomber un juste entre eux, les trois carrés (de la même famille, bien sûr) se désintègrent UN JEU DE CON... CENTRATION Au début de chaque tableau, on dispose de quelques secondes avant que le chrono se mette en marche, secondes qu'il faut mettre à profit pour analyser rapidement la situation et élaborer un plan. Au début, les tableaux sont d'une simplicité enfantine, mais il permettent de se familiariser avec le système du jeu. Pour les balèzes comme les deux zouaves cités au début de l'article, il est possible d'accéder directement au deuxième ou au troisième niveau. Chose amusante, le deuxième niveau comprend deux degrés de difficulté, le troisième niveau trois degrés et ainsi de suite, chaque degré correspondant à trois tableaux différents. Autan! vous dire qu'avant d'arriver au huitième degré du huitième niveau, vous aurez le temps de vous flinguer cent fois ! Dès le deuxième niveau, les choses se compliquent avec l'apparition de petits ascenseurs. Tous les ingrédients d'un superbe casse-tête sont alors réunis, et les amateurs du genre pourront alors prendre leur pied. Moi, j'ai trouvé que les ascenseurs n'allaient pas assez vite et plutôt que de les attendre, j'ai piqué une crise en hurlant : "Priiiise de tête!"
GARDAMES-NOUS LES COCHONS ENSEMBLE POUR QUE VOUS ME PARLASSIEZ DE LA SORTE II me faut maintenant utiliser un langage plus châtié afin de me faire pardonner des âmes sensibles et plus encore de mon rédacteur en chef, sans la bénédiction duquel je ne pourrais raisonnablement caresser le désir de pouvoir encore à l'avenir coucher mes opinions sur le papier de cet illustre journal. Mais je ne puis vous quitter sans vous faire part de l'ignoble défaut de ce soft, qui va peser lourd dans la balance au moment du jugement dernier (celui de la note , vous saisissez ?). Alors voilà, la gestion des commandes est catastrophique, que l'on utilise le clavier ou bien le bâton de joâ, quoi ! C'est absolument insoutenable : vous voulez vous déplacer d'une case et paf ! vous vous déplacez de deux. Ou alors vous êtes pressé par le temps et vous n'arrivez pas à vous placer sur le carré voulu. Dans un jeu où il s'agit justement de vilesse et de précision, où la moindre erreur fait échouer le plan que vous avez élaboré à grand-peine, c'est tout à fait insupportable ! Dommage, car en dehors de cela le soft aurait rivalisé sans problème avec les meilleurs du genre. SOIZOC , A100% n°30 , Janvier 91 |
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Page créée en 785 millisecondes et consultée 5162 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |
