| ★ AMSTRAD CPC ★ GAMESLIST ★ PURPLE SATURN DAY (c) EXXOS ★ |
| MICRONEWS | A100% | MICRONEWS n°16 |
Morlok, ça vous dit quelque chose ? Hanz Morlok ! Non ? Pourtant, c'est l'oncle de quelqu'un que vous connaissez maintenant très bien, je veux parler du célèbre, du grandiose, du mémorable captain Blood. Mais tonton Morlok a, lui aussi, des raisons d'être célèbre : il est, entre autres, le fondateur du Purple Saturn Day.
C'est quoi le Purple Saturn Day ? Ben. un jour par an au cours duquel ont lieu des jeux. Huit races participent aux quatre épreuves : la race humaine et sept races extraterrestres, toutes plus hideuses et détestables les unes que les autres. Autant dire que ma première envie a été d'écraser ces vermines. A L'ABORDAGE ! Après un rapide survol de la notice, je choisis le Ring Pursuit qui me semble être l'épreuve la plus facile. Elle consiste à effectuer un tour de Saturne en évitant les astéroïdes qui l'entourent et en slalomant entre des balises de couleur jaune et rouge. Rien de bien méchant en somme. Mon adversaire est aussi de cet avis puisque, dès le départ, ce *#! de robot me laisse planté dans son sillage ! /entame courageusement une lente remontée en évitant la ceinture d'astéroïdes, mais l'animal en profite pour passer allègrement entre les balises et récolter des points. En maîtrisant ma vitesse, je suis pour un court instant en tête de la course. Mais après un parcours chaotique, je franchis la ligne d'arrivée avec une bonne longueur de retard sur mon concurrent, non sans avoir heurté de plein fouet un dernier astéroïde. Woah, la honte ! SLIDER TOI-MEME ! Second jeu, le Tronic Slider, qui se déroule sur une énorme plaque rectangulaire jonchée d'obstacles flottant dans l'espace. Chacun dans notre vaisseau, moi et mon inséparable ennemi devons tirer sur une boule d'énergie qui se déplace dans le rectangle. Si l'un de nous la touche, elle se fragmente. Il nous faut alors passer sur les morceaux d'énergie pour marquer des points. Mon radar m'indique 1 emplacement des fragments et des obstacles. La conduite du vaisseau est géniale : je peux tourner dans tous les sens, faire des demi-tours, accélérer et freiner avec l'aisance et le plaisir d'un nouveau-né qui tète sa mère. La sensation de vitesse est très bien rendue et au bout d'une ligne droite, des faisceaux lumineux arrêtent mon engin avant qu'il ne tombe dans l'espace : rebonds garantis !
SEIGNEUR, MAIS QU'AI-JE FAIT ? Dur-dur, le Brain Bowler : moi et le robot, nous disposons chacun d'un hémisphère de cerveau que nous devons réactiver à toute vitesse. Pour cela, il nous faut ouvrir des interrupteurs, faire traverser des ponts aux charges électriques, capter l'énergie des condensateurs pour réactiver une puce (comme si un cerveau avait des condensateurs, pfffi). Intéressant mais trop ardu pour votre serviteur. Taverne à ma grande honte que j'ai toujours lamentablement raté cette épreuve. Le Time Jump est plus facile. Il s'agit d'effectuer un saut dans le futur, aussi loin que possible, en tendant un ressort qui propulsera mon vaisseau. Pour muscler mes petits bras et tendre suffisamment ledit ressort, je dois collecter des étincelles d'énergie qui défilent sur l'écran grâce à un rayon capteur. Un exercice qui demande une certaine dextérité, et un sang-froid imperturbable.
MERCI MORLOK ! Il faut quand même le remercier, ce bon vieux Morlok ! P.S.D. est vraiment un grand cru de notre tonton Blood. Outre l'entraînement, on peut jouer contre chacun des sept extraterrestres. Ils ont tous leurs propres caractéristiques : agilité, agressivité, acuité visuelle, etc. A vous de choisir celui qui vous conviendra le mieux, mais un conseil, ne lésinez pas sur l'entraînement... Plus tard, vous pourrez choisir une épreuve en compétition. Si vous la remportez, vous combattrez un des trois autres survivants dans une des épreuves restantes, puis un des demi-finalistes. A l'issue du combat ultime, vous pourrez rentrer chez vous et vous faire une tisane, ou recevoir un baiser de la reine du Purple Satum Day (personnellement, je préfère la seconde éventualité !). ET AU FINAL, Yves Lamoureux, à qui nous devons l'adaptation de l'Arche du capitaine Blood, n'a pas terni sa réputation : mission impossible et encore réussie ! Une animation et des graphismes irréprochables. Chaque épreuve est précédée d'un superbe écran pendant que le chargement s'opère. On peut choisir l'épreuve dans laquelle on souhaite concourir, et l'adversaire auquel on veut être opposé en fonction de ses caractéristiques et des scores qu'il a déjà réalisés dans les quatre épreuves. Enfin, il faut souligner que P.S.D se joue aussi bien avec les touches que le joystick. Le menu du début me rappelle vaguement Sram 2, rapide avec une zolie mélodie. Quant aux bruitages des épreuves, ils sont très corrects. Joint à la notice, un manuel du participant contient des recettes hilarantes. LACSAP , A100% n°15 , p18-19 |
|  |
Page créée en 406 millisecondes et consultée 5027 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |
