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| CPC Revue | A100% |
Le mal de mer, vous connaissez ; le lancinant balancement des yachts dans le petit port de pêche de Saint-Trop, le teuf-teuf des moteurs Diesel des petites barques de pêcheurs, voilà notre vision habituelle de la mer et de ses plaisirs. Engagez-vous donc pour une croisière autrement plus délicate et périlleuse...
De bon matin, je me retrouvai au pied de la passerelle d'une vedette dite lance-missiles. Au premier abord, elle ne payait pas trop de mine. Bien sûr. la peinture toujours impeccable (il faut bien occuper les appelés) ne permettait pas de donner d'âge à ce fier navire. Tout ce que l'on pouvait remarquer, c'est qu'il passait la majeure partie de son temps en patrouille. Bon enfin, puisque l'on avait jugé bon en haut lieu de m'octroyer le commandement de ce raffiot... UNE FOIS PASSEE LA JETEE Dans le non pas de problème, nous avons bien failli couper en deux une ou deux barques de pêcheurs à la retraite, mais comme disait l'autre, on fait pas d'omelette sans casser des vieux. Puis tout à coup nous nous sommes retrouvés en pleine mer. Euh, ça vous surprend peut-être... Revoyons la scène au ralenti. Je pousse le joystick à fond pendant que mon moteur monte en régime, la vedette monte sur ses hydrofoils, et mon doigt appuie négligemment sur la touche « + » , ce qui a pour effet d'accélérer le temps cent vingt-huit fois. Vouf ! ça décoiffe. Le temps de remettre ma casquette et de revenir à un écoulement de temps normal, je vais pouvoir passer à ma première mission. Je vous passe les traditionnelles missions d'entraînement, à un contre un ou à un contre dix mille, ce nés! ni plus ni moins que du Tchactchac-Poumpoum. UN CONVOI POUR... Et au fait, pour où part-il ce convoi de ravitaillement ? Ah oui. suis-je bête, pour l'Amérique du Sud. Mais un méchant dictateur a transformé la mer des Caraïbes en zone de guerre : il faut traverser ta carte du nord au sud en protégeant le convoi. Pour cela, vous avez l'aide de deux hélicoptères. Il faut les envoyer en reconnaissance pour prévoir l'arrivée des ennemis. Enfin, le genre de petite mission assez sympa, d'autant plus que vous disposez de quelques missiles et d'un canon de 76 mm ainsi que de roquettes antimissiles. Mais ne pensez pas que vous pourrez vous en sortir aussi facilement : il vous faudra pas mal de missions et donc de désillusions avant de parvenir au grade d'amiral. Surtout que certaines missions sont assez difficiles, comme celle d'empêcher l'attaque de terroristes sur Israël, ou de poursuivre d'autres terroristes en mer Méditerranée. BARRE PLEIN SUD L'accélération de ces petits engins est vraiment foudroyante, mais ce n est rien en comparaison de leur puissance de feu. Lorsqu'un bateau est relativement proche, j'évite de gâcher mes missiles et préfère le bon vieux combat naval (F9 coulé). Mais moderne de nature, je ne me prive pas des dernières inventions. Les jumelles de passerelle me permettent de sélectionner la cible repérée par le radar. Du mode manœuvre, avec lequel je dirige mon vaisseau, je passe en mode Combat. Une petite croix apparaît alors sur les jumelles ; il ne me reste plus qu'à bien apprécier la distance et le déplacement de mon adversaire et, en deux coups de canon, je l'envoie parle fond. En somme, si le côté simulation n'est pas de premier choix, le jeu est suffisamment amusant pour vous tenir en haleine jusqu'au grade d'amiral. A100% n°7 |
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Page créée en 341 millisecondes et consultée 3574 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |
