★ AMSTRAD CPC ★ GAMESLIST ★ MICHAEL JACKSON MOONWALKER (c) USGOLD ★ |
A100% | Amstrad Sinclair Ocio | Amstrad Action | MICROMAG |
Glissez la disquette dans le drive de votre CPC... Ouvrez grand les yeux et les oreilles... Michael va apparaître, non en chair et en os, mais en sprites et octets, sous votre regard ébahi. Le soft est conçu façon "grand spectacle", avec, avant le chargement du jeu lui-même, un gros plan sur les pieds du chanteur exécutant quelques pas de danse sous le feu d'un projecteur, sorte de mini démo (niaque ?) se transformant en générique hollywoodien sur fond de Bad digitalisé... Bave, bave, ça commence bien, ouh ! Dois-je rappeler aux lecteurs de Cent Pour Cent qui est Michael Jackson ? Je vous passe l'affront. Par contre, certains ont peut-être eu quelques problèmes d'information pendant ces deux dernières années. Pour eux - tous ceux qui sortent d'un coma profond, d'un voyage interplanétaire, ou d'une visite d'ordinateur façon Tron. que sais-je ? -je me dois de donner quelques rapides renseignements sur Moonwalker. le lilm..." IL ETAIT UNE FOIS... Un véritable univers de soft d'arcade. Du coup. Jackson junior s*est mis en tête de faire un long métrage réunissant tous ses délires, mélangeant poursuites de fans en furie, lapins animés, bourres en moto et combats lasérifiés. Soit Moonwalker. véritable clip fou en longue durée. Au vu des éléments, le jeu s'imposait, mais pouvait aussi sentir la vilaine odeur du profit immédiat. SYMPA, MAIS Le soft se divise en quatre parties. La première met en scène le chanteur dans un labyrinthe, qui rappelle un peu le début du jeu Rambo 3. Michael est vu de haut (de très haut, même, devrais-je dire). Côté scrolling, il y a de la saccade dans l'air. Il faut en fait trouver dans ce dédale oriental de nombreux objets que Michael va emporter avec lui (bottes, caméra, inévitables gants, clefs...), tout en évitant les fans destructeurs. Fn fait, ces fans "JANET, J'SUIS PERDU" (MICHAEL DANS LE LABYRINTHE) Le mieux est de commencer par faire un plan détaillé des lieux. Je sais, c'est long et fastidieux, mais le labyrinthe est really galère. Il y a une pause (touche H) pour vous aider. Enlevez aussi la musique qui prend la tête tout au long du jeu (touche point d'interrogation). OK ? Je vous aide pour la suite : une fois tous les objets ramassés, vous vous rendez tout en haut du tableau, couloir du centre, pour enfourcher la moto permettant de passer au next tableau (excusez, mais un copain anglais vient tout juste de m'appeler, et je m'emmêle les mots). Tournez la disquette et Press fire !
ECRASE LE ROBOT QUI SAIGNE !! La moto, dans le labyrinthe suivant ramasse des pods jaunes disséminés à même le sol. Cette fois, le plan est superflu (ouf !), et les adversaires son! plus proches de chars mutants que de fans gavés de hamburgers. l y a même un petit robot tireur qui cache bien son jeu, puisqu'une fois écrasé, il laisse une large tâche de sang sur le sol. DETRUIS LE CANON A PLASMA ! Pour finir, le chanteur-mutant transformé en robot, se retrouve dans le repaire de ses ennemis, d'horribles dealers de drogue. Tournant sur lui-même, il dégomme à la mitraillette. Vous tirez ainsi grâce à une cible façon Opération Wolf. A droite de l'écran se trouve un énorme canon à plasma, qui, de temps en temps, sort pour tuer le héros. Soyez alors rapide, et détruisez-le avant qu'il ne le fasse. Par manque de temps, je n'ai pu le finir, mais avec un peu de temps, et de patience (surtout pour les deux premiers niveaux), je suis sûr que vous arriverez à mener à bien la mission finale. BAD OU COOL ? Plutôt sympa, Moonwalker. Peu d'ultra-violence et d'originalité, mais une certaine variété dans les quatre tableaux, et une difficulté bien dosée. Quant à prendre du plaisir en y jouant mon avis ne peut être que subjectif, mais sachez que tout dépend des moments auxquels j'y ai affaire. Il m'arrive parfois de me ruer sur le jeu et de tout faire pour réussir à passer les différentes épreuves. Mais, à d'autres moments, je laisse tomber pour me faire un petit Bumpy ou un sauvage Barbarian II. En conclusion : Moonwalker est agréable, sans arriver aux sommets atteints par Michael Jackson, côté disques, clips, ou même dans le film du même nom. Matt MURDOCK , A100% n°21, p46 |
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Page créée en 263 millisecondes et consultée 9982 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |