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Vers les années 90, l'incroyable augmentation de la criminalité avait posé problème à la société décadente américaine. A tel point qu'il fut décidé de sacrifier l'île de Manhattan, pour la transformer en un vaste havre de déliquance. En 1995, le "Duc", fou meurtrier, sadique et mégalomane de surcroît, régnait céans sur une armée de redoutables dégénérés sociaux, semant la terreur au sein même de cette misérable société carcérale. Dès lors, il eut été incongru de s'égarer en ces lieux redoutables entre tous. C'est pourtant ce qu'il advint au président lui-même, à la suite du crash malencontreux de son jet personnel sur l'île maudite.
"Ça tombe mal" dit celui-ci, fidèle à un esprit d'à propos d'ordinaire fort redouté de ses adversaires politiques. "Tiens, v'ià aut' chose" s'écria le Duc, qui ne manquait pas de vocabulaire et rêvait depuis longtemps de se farcir un énarque de haut niveau. Devant une situation aussi peu négociable et dans l'espoir de mettre fin au plus vite à l'inconfort du président, on opta pour une stratégie peu commune : user des "bons" offices de Snail LISPKEN, aventurier notoire, borgne, sale et sans scrupule, emprisonné à vie pour maints délits inavouables. Pilote émérite, lui seul était apte à poser le "Falcon" — un planeur sophistiqué bardé d'électronique — sur le World Trade Center avec la discrétion qui s'imposait. Notre héros se vit donc proposer le rachat de ses crimes, contre le sauvetage express du président des États-Unis. Sous prétexte d'une injection anti-sida, on lui implanta dans les artères, deux minuscules bombinettes destinées à le faire délicatement mourir au bout de 24 heures, au cas où il confondrait sa mission avec une villégiature du club méditerranée. L'aventure pouvait commencer... La musique lancinante du film "New-York 1997" berce la présentation, où l'on peut admirer, au travers du visage exangue de la statue de la liberté, les sinistres excroissances bétonnées de Manhattan, se découpant sur une mer d'huile que surplombe un magnifique ciel orangé. C'était notre minute contemplative. Vous voilà maintenant dans les rues de cet immense pénitencier grouillant d'une faune innommable. Votre science du combat de rue (coups de poings et coups de pieds) risquant d'être insuffisante, des armes sont à votre disposition (redoutable mitraillette "Ingram" et six grenades, au choix Vous possédez en outre : un indicateur de force physique, un bracelet "compte à rebours" et un détecteur indiquant votre position relative à celle du président. Il est possible de baguenauder en voiture et aussi d'échanger avant d'en découdre, quelques politesses avec les joyeux habitants de cette accueillante région (à ne pas dédaigner...). Bref, ce jeu à l'animation et au graphisme de qualité (L.C. n° 112) (*), mêlant avec bonheur arcade et aventure (L.C. n° 226) (*), a de quoi réjouir le Snail LISPKEN qui d'un œil, en chacun de nous, sommeille. Jean-Claude Paulin (*) : L.C. = Lieu Commun , Amstrad Magazine 023 - p46 (1987-06) |
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Page créée en 500 millisecondes et consultée 8460 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |