★ AMSTRAD CPC ★ GAMESLIST ★ LES DENTS DE SA MÈRE (c) TRANSOFT ★ |
Amstrad Magazine | AMSTAR |
La nuit est mauvaise conseillère et fait revenir le souvenir des amours déçus... A trois heures du matin, vous ne cessez de penser à Sylvie Linott, qui vous a quitté il y a quatre mois. Il faut aller lui parler tout de suite ! Et donc pénétrer dans la maison de ses parents en pleine nuit ! Une mission périlleuse qui vaut bien les jeux d'aventures les plus monstrueux... Vous voici donc dans le jardin. Sans hésiter, vous entrez par la fenêtre. L'aventure commence.
Le personnage, baskets et pull rouges, se déplace avec un joystick ou le clavier. Précaution élémentaire à prendre : ne heurter aucun meuble. Sinon, la mère, tant redoutée pour la vigilance inlassable qu'elle exerce sur la vertu de sa fille, se réveille et met fin à votre épopée amoureuse ! Vous devez aussi lutter contre vous-même : en n'hésitant pas dans vos déplacements, ce qui ferait baisser votre courage, et en évitant le scandale, ce qui augmenterait vos scrupules et votre honte. Deux indicateurs en bas de l'écran vous signalent en permanence vos niveaux de courage et de honte. Au début, cela semble facile. Mais, par exemple, évitez de marcher au-delà du tapis : vous feriez rouler une bûche de la cheminée, et la mère à l'oreille fine... C'est dans la troisième pièce que vous rencontrez l'obstacle principal : le chien. Réveillé par votre arrivée, et qui aboit ! Peut-être faut-il, comme le suggère le manuel du jeu (une fantaisie romanesque de vingt-trois pages !), pénétrer dans la maison par une autre fenêtre... Ou donner une douceur au cabot... Mais comment la prendre avec seulement des ordres de mouvement ? Si vous arrivez enfin dans la chambre de Sylvie, il faudra la séduire. Trouvez les mots justes, et le tour est joué ! Le logiciel comprend une seconde version, plus difficile, de ce drame romantique : « Le Balaize ». La séduction sera bien plus laborieuse, et vous devrez en outre affronter le copain du moment, un gros méchant... Comme pour Bad Max, le thème est inhabituel et plein d'humour (à nouveau couverture d'Edika). Hélas, la réalisation ne nous semble pas à la hauteur, et de très loin, de l'imagination des auteurs. Dommage, car on prend plaisir à poursuivre Sylvie... Avec de beaux graphismes et de vraies animations, c'aurait été parfait ! Amstrad Magazine n°12 |
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Page créée en 029 millisecondes et consultée 4152 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |