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Droïdes de drame Topologiquement, une balle et un ballon, c'est pareil Fort de ces considéréonsy les programmeurs de Bladesoft ont décidé de gérer un groupe de soldats à la manière des joueurs d'une simulation de fooL Le résultat est géant. Bien que le scénario et les décors aient parfois un look «rizière» assez appuyé, le Laser Squad exerce ses talents destructeurs dans un lointain espace, et c'est tant mieux pour nous autres pauvres terriens. Avant de goûter à l'action, il faudra équiper le commando que l'on aura l'insigne avantage et le grand privilège de lancer au casse-pipe. L'intendance ayant suivi, ce ne sont pas les armes automatiques, lasers surpuissants et explosifs qui manquent, ni les blindages et armures en tous genres. L'argent, en revanche, est compté au plus juste. D'où la nécessité d'équiper les soldats avec discernement. Chaque mission exige un équipement adapté à la situation. Armé jusqu'aux dents mais à moindres frais, voilà notre commando prêt à être largué sur le théâtre (ou plutôt sur l'écran) des opérations. La première mission consiste à retrouver un certain Sterner Regnix, oppresseur des masses laborieuses devant l'Etemel et de toutes manières franc cloporte à éliminer vite fait. Facile à dire car Sterner s'est offert une armure coûteuse, lui! De plus, une armée de droïdes de combat gardent farouchement la maison. Le Laser Squad a du pain sur la planche!
Marche ou crève Comme au foot (nous y revoilà!), on peut choisir le personnage sur lequel repose le sort de la partie en le désignant. A vous de diriger celui qui, placé à un endroit stratégique et armé en conséquence, sera le plus apte à marquer des points. C'est le total global, tous soldats confondus, qui sera pris en compte par le score et non pas les velléités de glorioles individuelles. Le barda trimbalé et l'état physique des troupes est important. Pour une mission-suicide, veillez toujours à envoyer un soldat de préférence jeune et provisoirement plein de vie plutôt qu'un moribond. C'est toujours payant «Pour marcher au pas, un homme n'a pas besoin de cerveau, une moelle épinière lui suffit amplement», disait Albert Einstein entre deux mises au point de l'arme nucléaire. Les commandos de Laser Squad, il faut bien le dire, ne sont pas des monstres cérébraux, incapables qu'ils sont de localiser la grange qui se dresse devant eux, attendant bêtement qu'on leur dise de ramasser le fusil qui gît à leurs pieds. Pire, ils sont capables de tirer une roquette dans la minuscule chambre qu'ils occupent au risque de sauter avec ou de descendre froidement leurs copains! Heureusement qu'il y a un chef (vous en l'occurence) qui en a dans le grelot! La seconde mission vous emporte sur le sol lunaire, dans une base dont le système informatique a été bidouillé par l'ennemi Aucun talent de programmeur de choc n'est requis pour cette délicate opération puisqu'il s'agit de tout détruire jusqu'au dernier Z80. Une fois de plus, la base est protégée par des teigneux mécaniques inaptes à saisir le bien-fondé de votre intervention humanitaire. Laquelle consiste, dans la troisième mission; à extraire vos copains révolutionnaires enfermés au plus profond d'une mine. Des modules comportant des missions supplémentaires viendront ranimer l'intérêt de Laser Squad. Deux sont livrés avec la disquette en attendant d'autres guerres spatiales. Allons z'enfants! Gardons le meilleur pour la fin, la possibilité de jouer à deux, l'un contre l'autre. Là, cela devient grandiose, surtout si l'on s'arrange pour . l'un ne sache pas trop ce que l'autre concocte. Les accrochages tumultueux qui en découleront réserveront de grands moments teintés de suspense (où se cache l'ennemi?) et d'action, en n'oubliant pas que tout ce qui bouge n'est pas forcément un ennemi. Nouveau dans sa conception, Laser Squad se taillera une place de choix dans la liste déjà longue des jeux guerriers. On regrettera seulement le bruitage rudimentaire et l'absence de musique, Bernard Jollvalt , MICROMAG 7, page 36 |
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Page créée en 648 millisecondes et consultée 5651 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |