★ AMSTRAD CPC ★ GAMESLIST ★ IRON TRACKERS (c) MICROIDS ★ |
A100% |
En voyant la boîte de Iron Trackers, j'ai tout de suite pensé au plaisir que j'allais prendre à jouer avec un bon vieux soft d'arcade de derrière les fagots. Après mètre longuement caressé les zygomatiques, je décidai enfin d'ouvrir ladite boite...Avant de passer à la critique, il faut quand même que je vous dise que Iron Trackers est une simulation de quad (engin motorisé avec quatre roues et une selle). Le but du jeu est de traverser Iron Island en quad. C'est une île truffée de pièges comme nous avons maintenant l'habitude d'en voir : branches d'arbres jonchant l'unique route praticable de l'île, sables mouvants, etc. Le jeu offre une option deux joueurs, chacun d'entre eux disposant d'une moitié d'écran. On doit planter l'autre en lui tirant dessus au bazooka, à la mitrailleuse, ou tout simplement au canon à huile. Vous avez donc le choix entre une de ces trois armes ou un booster qui per-mel au quad de décoller au-dessus de la route. JUSQUE-LA, C'EST PAS MAL ?! Détrompez-vous, lecteurs crédules ! Pour comprendre la notice, en vert sur fond blanc (la crise de foie assurée), il m'a déjà fallu l'aide éclairée du vaillant Pierre et du preux Lipfy. que j'ai dû tirer de leur sommeil par de véritables supplications. Après avoir créé mon personnage, une charmante bru-nette aux yeux bleus, j'ai choisi d'emporter le bazooka et quelques munitions. Si j'ai bien compris le jeu, je dois atteindre le point opposé de l'île le plus vite possible, en raflant au besoin du fric pour me ravitailler en munitions. Après un chargement périlleux (il faut changer deux fois la disquette de face !). je découvre enfin mon quad, qui n'attend qu'un mouvement de poignet pour démarrer. L'écran de jeu n'est pas engageant ; les couleurs sont très mal choisies : du jaune, du gris et du rouge... et les graphismes son! tout juste convenables, pbien qu'en mode 0.
ET APRES? Les choses ne s'arrangent pas en donnant du gaz : le scrolling est très moyen, à tel point que la route devient indiscernable si je prends un peu de vitesse ! Ajoutons à cela un fond sonore tout à fait ordinaire, une machine incontrôlable et une présentation sans musique. Cela nous donne un jeu décevant, car même si la sélection des options par icônes partait d'un bon sentiment, elle est très approximative. Pour être franc, seule la possibilité de créer des visages éclatants pour son personnage m'a plu dans Iron Trackers. Le pire de tout est encore la disposition des touches pour les malheureux qui ne possèdent pas de joystick (E.D,S,F et shift !). C'est d'autant plus dommage qu'un tel scénario aurait pu donner naissance à un superjeu... Lacsapounet , A100% n°17 |
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Page créée en 628 millisecondes et consultée 1739 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |