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La sensation que j'éprouve est très bizarre : j'ai les paupières si lourdes que je n'arrive même pas à les ouvrir et, par ailleurs, j'ai l'impression de revenir d'un long, très long sommeil. Je réussis enfin à ouvrir les yeux et la mémoire me revient petit à petit : je suis dans un caisson d'hibernation et trois autres caissons sont occupés par des collègues scientifiques qui, eux, ne sont pas réveillés. Ce qui nous a amenés à cette phase d'hibernation est une «maladresse» de l'URSS qui a malencontreusement fait exploser sur New York un de ses missiles, ce qui a bien entendu entraîné l'anéantissement total de la Terre ; afin d'avoir une chance de faire partie des survivants, nous nous sommes donc installés dans cet abri souterrain. Je commence par vérifier les écrans de contrôle de mes savants collègues ; apparemment, tout est en ordre. Je me rends ensuite dans la salle d'à côté qui a pour tout mobilier une table, deux tabourets et une armoire. L'armoire contient des lunettes infrarouges et une combinaison ; je les prends à tout hasard ne sachant pas depuis combien de temps la catastrophe a eu lieu et supposant qu'il existe encore certainement des endroits où subsistent des radiations mortelles.
Pour terminer ce tour d'horizon de l'abri, je me rends dans la salle des commandes où se trouve l'ordinateur principal un Cray III de la Vème génération que je mets immédiatement en marche. Le rapport qui s'inscrit alors à l'écran m'indique qu'il y a maintenant 4 années que nous sommes en hibernation et que, malheureusement, quelques petits problèmes doivent être résolus. Ainsi, le microprocesseur Intel 512512 de l'ordinateur est défectueux ; il va donc falloir que je m'en procure un qui soit en état de fonctionner. Par ailleurs, il s'est produit une perte importante d'énergie dans la pile atomique et je vais devoir trouver des cartouches de plutonium et les mettre précautionneusement en place sous la trappe pour la recharger. Je retourne alors dans la salle principale pour appeler l'ascenseur qui doit me remonter à la surface ; chic, il est déjà là ! Malheureusement pour moi, je ne peux que constater que la commande de l'ascenseur directement activée par l'ordinateur ne fonctionne pas. Il me faut donc trouver une solution. Après avoir dressé un inventaire complet des lieux et trouvé une boîte d'aimants qui me sera toujours utile, j'ai besoin de défouler un surplus d'énergie et je pousse donc de toutes mes forces sur l'armoire qui, ô miracle, bouge, laissant apparaître une grille qui bouche l'entrée d'un conduit. Il reste malgré tout un problème car la grille résiste à mes efforts et la situation commence à devenir critique car je ne dispose que d'un délai de deux heures avant que mes compagnons ne meurent... Je veux sortir !
NOTRE AVIS MBC est vraiment le spécialiste des aventures on ne peut plus difficiles ! D'accord, il ne faut pas trouver la solution complète au bout d'une heure mais trop, c'est trop ! Mis à part ce détail qui a son importance, les graphismes sont corrects et la présentation soignée ; malheureusement, il faut encore noter une police de caractères pas très lisible et une faiblesse au niveau de l'orthographe.
AMSTAR&CPC n°32 , Avril-Mai 1989 |
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Page créée en 109 millisecondes et consultée 3147 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |
