Voici que l'antiquité pénètre sur nos écrans avec l'apparition d'Hercule qui n'était autre que le fils de Zeus. Pour ceux qui ne s'en souviendraient plus, nous vous donnons un petit résumé de la triste vie d'Hercule jusqu'à l'instant où vous intervenez : étant un enfant naturel. Hercule était détesté par Héra, femme de Zeus; après avoir essayé sans succès de tuer l'enfant, elle ensorcela l'homme qu'il était devenu. Le résultat fut atroce : il tua ses propres enfants ! Lorsqu'il redevint lui-même, il était tout prêt à expier ses fautes et c'est pourquoi il fut envoyé chez le Roi d'Argos pour exécuter toutes les tâches que celui-ci lui demanderait... ce qui donna les douze travaux d'Hercule ! C'est à ce moment que vous entrez en scène pour prêter main forte à Hercule; la première tâche consiste à tuer le lion furieux qui terrorise toute la contrée de Némée. Les seules armes dont vous disposez à cet instant sont vos pieds, vos poings et un gourdin pour réaliser le travail demandé tout en se défendant contre les squelettes qui hantent les lieux pour vous empêcher de travailler tranquillement. Il va donc falloir survivre jusqu'à ce que le lion veuille bien apparaître à l'écran et descendre tranquillement; il faudra alors se trouver au bon endroit pour l'étrangler. Lorsque cette première épreuve est gagnée, le travail est stocké et vous passez à la seconde épreuve qui consiste à détruire l'hydre, monstre à deux têtes. Au fur et à mesure que les travaux sont réalisés et stockés, il faut en plus veiller à ce que l'araignée voleuse ne fasse pas une descente afin de vous prendre les travaux douleureuse-ment acquis car, si tel est le cas, il ne vous restera plus qu'à recommencer ! A ce moment-là, vous ne serez pas prêt d'en voir la fin qui consiste à affronter le minautore...Lorsque vous découvrez ce logiciel, votre première réaction est de trouver les décors fort bien dessinés et réalisés avec des couleurs qui rendent la toile de fond très agréable; malheureusement, vous risquez fort d'en rester là car l'animation d'Hercule est vraiment déplorable affichant une lenteur à peine permise. Dommage, dommage ! CPC n° 38, Octobre 1938 |