★ AMSTRAD CPC ★ GAMESLIST ★ GEE BEE AIR RALLY (c) ACTIVISION ★ |
A100% | TILT |
DES HELICES A REACTIONEnfin un logiciel pour les pacifistes qui n'ont pas froid aux yeux. Ni duel guerrier, ni promenade en avion de tourisme, BEE GEE AIR RALLY est une course d'avions, sans haine, mais sans merci. Les petits fondus du manche à balai vont pouvoir s'éclater à l'aise.
Mon moteur est gonflé à bloc. Les freins, serrés à en bouffer la garniture, empêchent mon monstre des airs 3e rouler sur la piste. O.K., tout est paré ; mon avion prend de la vitesse. Je tire sur le manche à balai. Après quelques soubresauts, hoquets d'excitation à n'en pas douter, ma furie prend enfin l'air (on prend bien la mer). Dès que je sens que le plancher des vaches a quitté mes roues, je regarde le compteur : il m'indique le temps maximum qu'il me reste pour finir l'épreuve, et égrène les centièmes à une vitesse que je ne lui connaissais pas. Je pousse à fond le joystick pour faire piquer mon avion et lui faire prendre de la vitesse. Pas question de faire baisser le régime moteur, la seule façon d'accélérer ou de ralentir consiste à descendre ou à monter. Tout le contraire de la vie, quoi ! Car comme le disait mon papa, qui était vendeur de bibles à la sauvette : "Dans la vie soit tu fonces et montes, soit tu ralentis et tu te casses la gueule." CA VA FAIRE MAL Les premiers pylônes apparaissent Si vous ne connaissez pas les courses d'avions, je vais vous en définir un brin le mode de fonctionnement. Un tas de fous volants dans de drôles de machines d'une puissance à faire frémir un troupeau de chevaux-vapeur se regardent en coin avant que le Starter n'abaisse son drapeau. Soudain, dans le rugissement des moteurs en étoile, le départ est donné. Il est loin le bon vieux temps de la chevalerie aérienne de la Première Guerre mondiale. Les barbares sont dans la plaine, enfin je devrais plutôt dire dans les airs. Le but de la course est d'arriver le premier en passant au milieu des pylônes et en évitant au maximum les autres avions, pas par peur de les abîmer mais tout simplement pour éviter de détruire "son propre avion et de se retrouver bêtement accroché à un arbre par son parachute, sous l'œil hilare d'un oiseau (de mauvais augure s'entend). Bon, comme je le disais précédemment, tout ce beau monde se retrouve dans la nature. LES COUPS DE LA COURSE Dans la première manche, je dépasse mes adversaires un à un, jusque-là pas de problème. Le joystick répond très rapidement à la moindre de mes sollicitations. Mais voilà-t-y pas que, pendant la deuxième, ces tordus s'amusent à voler en binôme, ou alors c'est moi qui ai bu un coup de trop. Mais non, j'arrive à passer au milieu. Euh... pas à tous les coups, je me frotte les ailes sur une paire un peu serrée. On n'est pas passé loin de la catastrophe. Ouf, c'est 3 arrivée. Mon avion atterrit tout seul, normal, il est bien dressé. A la quatrième manche, les organisateurs, encore plus loufoques que les participants ont décidé de faire une spéciale ; ils se sont amusés à suspendre des ballons, qu'il faut crever avec son avion. Cette petite épreuve passée, on recommence mais au niveau deux, celui-ci finissant par une spéciale slalom.
PLUS DURE SERAIT LA COURSE Il est quand même regrettable que le soft ne soit pas réellement une course d'avions. Il s'agit en fait d'un combat contre la montre, les autres avions n'étant que des obstacles. Quant au tracé, la moindre sortie vous fait perdre du temps car le chrono accélère dès qu'apparaît le message off course. Mais il n'existe pas de classement de la course, excepté un classement des vingt meilleurs scores qui se sauvegarde sur la disquette. Une bonne idée, que l'on aimerait voir plus souvent. SL en plus de cela, on ajoute une animation et des scrollings très fluides, vous vous retrouvez avec un jeu sympathique, mais qui manque franchement d'intérêt. LIPFBERG , A100% n°4 , Mai 88 |
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Page créée en 252 millisecondes et consultée 3784 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |