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Dans l'esprit du célèbre Jeu du Royaume (qui consiste à gérer un état), Ethnos apporte des éléments nouveaux et appréciables. Le jeu commence par le choix d'un milieu de vie pour votre civilisation, les Ethnos : jungle, forêt, rivages de l'océan, steppe ou lande. Le second critère de base est le type de pouvoir (monarchie ou Conseil des sages). Le jeu se déroule ensuite par tours de jeu, toujours identiques du point de vue de la structure.Le programme gère la civilisation des Amstrides avec laquelle vous devez finalement vous fédérer. La fédération étant le but final du jeu. Mais le problème pour y parvenir est le suivant : les deux sociétés sont en compétition. Les sources de conflits sont nombreuses et il semble même que ces conflits soient profitables à l'une comme à l'autre (une économie de guerre peut effectivement profiter à une société par ailleurs fragile). Or la fédération exige que les deux sociétés soient proches l'une de l'autre du point de vue du développement et en paix (moins d'une guerre tous les soixante-dix ans, dit la règle). Le type de développement et l'objectif final sont partiellement en contradiction !
Le fin du fin est même de créer une fédération avec les Amstrides quand ils sont forts et développés. A quoi bon d'ailleurs se fédérer avec un état faible ? Un premier menu offre trois types d'intervention : politique intérieure, politique extérieure et aide des dieux. Deux tableaux, “rapport des espions” et état du pays, servent de source d'information et de comparaison entre les deux nations. Si l'on choisit “politique intérieure”, un nouveau menu apparaît. Il s'agit de prendre l'une des décisions suivantes, renforçant l'activité dans le domaine choisi : économie, autorité, culture, militarisation ou sédentarisation. En politique extérieure, trois points sont au menu pour l'instant : guerre économique, idéologique ou d'annexion. Rapidement, on s'aperçoit que le tableau des options de chaque menu évolue avec l'état de son système social. Ainsi, en politique intérieure, le changement d'activité principale, le changement de type de pouvoir et même l'urbanisation n'apparaîtront qu'après avoir franchi un certain nombre d'étapes. De même, en politique extérieure, la subversion, les traités de coopération et les possibilités de fédération ne feront leur apparition qu'après avoir acquis un développement suffisant. Le joueur a du mal au début à prendre en compte tous ces paramètres. Tout va à une vitesse hallucinante. Chaque tour de jeu renvoie dix ans plus tard ! Les émeutes, les disettes apparaissent, passent, disparaissent et les siècles s'écoulent. Les débuts sont durs et décevants, votre société stagne lamentablement pendant que les Amstrides décollent. Ethnos est un beau jeu, apparemment simple et très rapide de prime abord, mais qui cache en fait de nombreuses finesses. Sans doute aurait-il été plus rassurant pour les joueurs de mieux comprendre les décisions du programme, en affichant quelques commentaires par exemple. Mais nous avons apprécié. La société CHIP, plutôt tournée vers les jeux d'arcade jusqu'à présent, fait ici son entrée dans les jeux de simulation. Jeux & Stratégie |
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Page créée en 069 millisecondes et consultée 2835 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |
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