Quand un gendarme rit, dans la gendarmerie, tous les gendarmes rient dans la gendarmerie... Moi, franchement, je ne rigole pas devant cette version du Super Flic qui se prend pour Robocop !Une voiture de police se gare dans la rue principale de Cyber City, et un flic en uniforme en sort, l'arme au poini. Son seul mot d'ordre : tirer sur tout ce qui bouge, pour impressionner ses supérieurs et être admis dans l'escadron de choc Eswat. A droite, droite ! En avant marche ! Le temps de flin-guer un pelé et deux tondus, ainsi que quelques skaters fous (au risque de se rendre impopulaire...), tout en récupérant des munitions en passant devant des caisses qui en contiennent, et voilà notre simple flic devant ce qui ressemble à un boss de fin de niveau... LES YEUX FERMES Le gros chauve en habits jaunes, surnommé «bouboule» en raison de ses rondeurs, n'a pas eu le temps de bouger le petit doigt : un tir fourni (environ quarante balles) et sans interruption a eu raison de lui. Fin du premier acte. Rideau. La facilité de ce soft est déconcertante : en principe, vous ramassez suffisamment de munitions pendant les stages pour «arroser» copieusement les boss le moment venu. Ceux-ci reculent sous l'impact des balles, jusqu'à disparaître complètement de l'écran. Il faut alors continuer de tirer dans le vide jusqu'à ce qu'un message vous indique la fin du stage... C'est vraiment dommage, car si vous cessez le tir pour admirer vos adversaires, vous vous apercevez que les graphismes ne sont pas mal du tout à l'image de l'énorme 4x4 du level 9, un sprite géant qui occupe près du quart de l'écran.
ESWAT pour les 464 : Ici cette version est 'timbrepostesque' ALTERNANCE DE BON ET DE TRES MAUVAIS Après avoir passé les trois premiers stages avec succès, le flic reçoit sa combinaison cybernétique pour servir dans l'escadron E-swat. Outre le fait qu'il ressemble alors à un bibendum Michelin et qu'il se fait déposer en hélicoptère sur le lieu de ses-missions, rien ne change. Les décors sont toujours bien réalisés. Côté graphismes, rien à redire. Mais l'animation, qu'il s'agisse du scrolling à droite ou des mouvements des personnages, est d'une lenteur désespérante. Et pour couronner le tout, le jeu est plutôt banal, sans être suffisamment difficile pour donner un peu de piquant. Autant dire que pour le mode deux joueurs, vous aurez du mal à trouver un copain qui accepte de venir déprimer avec vous ! Soizoc A100% n°33, p75 |