Alter egoDécidément les sorcières, magiciens et autres créatures douées de pouvoirs surnaturels ont le vent en poupe. La mode, toujours la mode. Alligata nous sert encore mieux : deux magiciennes pour le prix d'une. Lolita (nommez-la comme vous le voudrez) possède un alter-ego que vous pouvez appeler quand vous êtes coincé par une porte bleue ou verte. Drôle de mission pour une sorcière : aller ramasser des lingots d'or, de bronze et d'argent éparpillés dans les vingt-cinq salles d'un château pour les ramener dans celle de départ. Ce que l'on perd en quantité - vingt-cinq salles c'est peu face aux quarante de Sorcery - on le gagne en fréquentation. On n'arrête pas de passer et repasser aux mêmes endroits pour rapporter les lingots un par un. Vu les qualités graphiques du logiciel, ce sillon-nage incessant est loin d'être une corvée. Chaque pièce recèle un piège du style face de renard, araignée, courant électrique ou trou béant tout ce qu'il y.a de plus déplaisant. Certaines portes sont fermées (trouvez les clés), et le temps, symbolisé par un sablier, terriblement limité. Ce jeu qui ne brille pas par son originalité est sauvé par ses superbes graphismes. Les déplacements aux claviers sont un peu pénibles. (K7 Alligata pour Amstrad). TILT n°26 |