★ AMSTRAD CPC ★ GAMESLIST ★ DICK TRACY (GX4000) (c) TITUS/TOUCHSTONE ★ |
JOYSTICK | PREVIEW PLAYER ONE | A100% |
Dick Tracy, c'est comme Maïakowski. Enfin presque pareil, disons qu'ils ont la même attirance pour les tenues en jaune. C'est déjà beaucoup.La poésie de Dick étant, il est vrai, un peu plus frappante. Dans le vrai sens du terme. C'est un adepte du coup de poing, et il aime manier le revolver ou la mitraillette, à l'occasion. En ce moment Dick Tracy est sur une enquête des plus difficiles. Et très dangereuse. Lips Manlis a disparu. Il a été enlevé par de faux flics. Les gardes du corps de Lips ont été retrouvés criblés de balles, morts (on le serait à moins), dans un garage. Sur la porte de ce garage, une inscription, tracée avec les impacts, indiquait le nom de Dick Tracy, lui-même. C'est donc tout naturellement qu'il s'est chargé de l'enquête. Toute la pègre semble être impliquée dans cette affaire: de Big Boy à Pruneface en passant par Flattop ou même le dénommé The Brow. La page d'accueil, accompagnée d'une musique de circonstance, vous permet de choisir, pour la suite du jeu, entre les effets sonores et la musique. L'action commence aussitôt après votre pression du bouton de feu, et vous voilà dans la peau de Dick Tracy lui-même.
Dans un déplacement horizontal, sur fond de ville, avec des graphismes de décors très bien faits, et un scrolling parfait, fluide, et d'une beauté attendrissante, Dick devra éliminer tous les malfrats, armés ou non qui viennent vers lui. Il peut leur donner des coups de poings, mais deux armes sont aussi à sa disposition: un revolver et une mitraillette. Pour ces deux dernières, Dick devra ramasser les munitions que laissent certains de ses ennemis après leur mort. Les adversaires sont embusqués aux fenêtres, ils tirent, lancent parfois des bâtons de dynamite; d'autres viennent vers vous seulement armés de leurs petits poings fermés et menaçants, ou vous arrosent d'une rafale des plus mortelles. A la fin de chaque tableau, vous rencontrerez un des chefs de la mafia, dans leurs repères propres, mais pensez bien qu'ils sont gardés de très près. Malgré une très bonne réalisation technique, bon scrolling, graphismes agréables, Dick Tracy souffre d'un intérêt limité, d'une action trop répétitive, et d'un manque d'imagination flagrant. Théoriquement les adaptations de films, avec de tels supports, devraient permettre d'innover, de délirer, et pas de sortir une autre version d'un Wild Streets relooké. 65% EDITEUR: TITUS PRIX: 300 FRANCS ENVIRON SEB, Joystick |
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Page créée en 174 millisecondes et consultée 4437 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |