Est-il nécessaire de présenter encore ce logiciel qui est vraiment un classique parmi les classiques ?... De plus, vous pouvez demander aux anciens de Commando, quand vous êtes Super Joe, vous avez beau être un vieux de la vieille, vous y revenez toujours... Situons le contexte : homme des années 80, armé jusqu'au bout des doigts, amalgame de l'autorité et de la combativité. Super Joe est un soldat seul contre tous ou plutôt toutes les armées rebelles qui, petit à petit, grignotent du terrain. Ayant pour tout équipement une mitrailleuse et six grenades à main. Super Joe se jette avec l'énergie du désespoir dans la reconquête de ce terrain qui lui est hostile. D'emblée, le pauvre combattant solitaire doit avoir les yeux de tous les côtés et le doigt sur la gâchette en permanence car les ennemis arrivent vraiment de partout. Heureusement qu'il a quand même le privilège de pouvoir récupérer les munitions et les grenades des avant-postes ennemis qui ont succombé. Une règle d'or pour que Super Joe reste en vie pourrait être : Sans Peur, Sans Reproche... mais surtout Sans Pitié (et pas de quartier !). Il faut bien se dire qu'il est impossible de battre en retraite sans y laisser sa peau ; de toute manière, ce n'est pas le caractère de Super Joe qui, une fois parti, va droit devant jusqu'à son but final qui n'est autre que la forteresse. Commando étant un jeu d'arcade de frappe numéro un, il fallait soigner son adaptation sur Amstrad. Vous vous trouvez donc en présence d'un jeu hyper rapide à progression verticale avec un scrolling net et sans bavure. Il faut aussi signaler que pendant toute la durée de votre acte d'héroïsme, vous serez soutenu et entraîné par une musique très agréable, motivante et dynamique. AMSTAR n°14 , NOVEMBRE 87 |