★ AMSTRAD CPC ★ GAMESLIST ★ COMMANDO (c) ELITE ★ |
A100% | Amstrad Action | Hebdogiciel | AMSTAR |
La préparation, voilà le fin mot de n'importe quelle mission bien pensée. Comme me disait Tante Jennie avant chaque examen, apprends correctement pendant les semaines qui précèdent ton épreuve et la veille de celle-ci. change-toi les idées en faisant n'importe quoi qui n'ait aucun rapport avec ton examen. Ce saint principe m'a permis de réussir mon certificat d'études avec mention, d'entrer dans l'armée haut la main et de me retrouver sergent-chef en moins de cinq ans.
Cinq ans déjà ! Vous rendez-vous compte, vous pauvres civils, de ce qu'est la vie d'un militaire de carrière lorsqu'aucune guerre ne se déroule à portée de ses mains ? Je jurerais que non ! L'angoisse chaque matin de se réveiller en se disant que la journée passera, lugubre et monotone, entre les engueulades à recevoir du colonel et les coups de gueule à pousser pour se faire respecter des premières classes. A chaque réveil, je me dis que ce ne sera pas demain que je pourrai tirer de vrais balles dans de vrais ennemis ou les voir exploser en milliers de morceaux, déchiquetés, après l'explosion d'une de mes grenades, pas celles au plâtre mais les vraies, les offensives, avec de la nitroglycérine dedans. Et ce matin ! Révolution absolue dans les habitudes : le colon se pointe dans ma chambre, deux heures avant le sonner de clairon. Déjà lé, je sentais qu'il y avait quelque chose à exploiter. Le résumé de la situation qu'il me fit à cet instant me plongea dans une fébrilité proche de l'exaltation : des étrangers, pas du pays d'à côté, des vrais, débarquant en force d'une autre planète, viennent de s'installer en camp retranché au fin fond de l'Ecosse et se préparent à envahir notre royal domaine. La seule solution avant que l'affaire ne s'ébruite consiste à envoyer un homme (un vrai) dans une mission commando destructrice. Bien entendu, qu'il vint me trouver à cette heure Indiquait qu'il avait pensé à moi. Les yeux baignés de larmes, bégayant, f acceptais la mission comme un seul homme et commençais à enfiler mon treillis de combat, celui que je gardais sous le coude en prévoyance d'une occasion de ce genre. Et maintenant. Je m'en donne à cœur joie : les poches bourrées de grenades, le fusil mitrailleur chargé jusqu'à la gueule, je fonce. Destroy. disaient les punks, sans savoir ce que ce terme signifie sur le terrain pour un militaire comme moi. Tous, fêles descends tous, me ravitaillant en matos sur ce qu'ils laissant traîner au sol. Ah ! Les mauvais, tout juste bons à franchir l'espace profond, maïs des qu'il s'agit de se bai? Ire d'homme à homme il n'y a plus personne. Gavée jusqu'à la tête, la mémoire de votre micro ! Ce logiciel au graphisme fabuleux s'accompagne d'une musique complètement géniale. Ça , c'est un bon point de départ. Mais quand on pense que c'est le meilleur jeu d'arcade jamais écrit pour ce micro, on peut se ruer sur son porte-feuille et acheter le soft d'office, sans le moindre instant de reflexion. TACATACATAC Wouah ! Les keums ! Je viens de prendre le panard de l'année ! Vous avez sûrement un max d'énergie à défouler, avec votre patron ou votre prof qui vous tire la gueule à cause des valises que vous vous payez sous les yeux à passer vos nuits sur votre micro. Imaginez que LE SOFT destiné à vous monter l'adrénaline au plafond et a vous coller le reste de la semaine soude a. votre joystick vient d'arriver en France. Commando, sous-titré Space Invasion, va remporter, si vous êtes pas tous les pires bananes de la Terre, le plus grand succès qu'un logiciel ait jamais remporté. Commando, c'est le programme qu'Alligata avait pique à Elite, est sorti sous le nom ringard de « Who Dares Wins». Du coup, tout le monde connaît l'histoire, le sujet et la méthode : seul contre tous, jouez a Rambo et faites péter les différentes lignes de défense adverses juste avec quelques chargeurs pour votre fusil-mitrailleur et une poignée de grenades. La musique, somptueuse, se renouvelle perpétuellement au fur et a mesure que vous rentrez dans les profondeurs du camp ennemi. Les deux graphistes se sont vraiment éclatés à rendre ce jeu super-alléchant : ça grouille de personnages sympas d'allure mais agressifs dans la manière. En gros, vous devez impérativement tester ce soft chez vous si vous ne voulez pas mourir idiot. Hebdogiciel n°113 & 115 |
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Page créée en 224 millisecondes et consultée 12778 fois L'Amstrad CPC est une machine 8 bits à base d'un Z80 à 4MHz. Le premier de la gamme fut le CPC 464 en 1984, équipé d'un lecteur de cassettes intégré il se plaçait en concurrent du Commodore C64 beaucoup plus compliqué à utiliser et plus cher. Ce fut un réel succès et sorti cette même années le CPC 664 équipé d'un lecteur de disquettes trois pouces intégré. Sa vie fut de courte durée puisqu'en 1985 il fut remplacé par le CPC 6128 qui était plus compact, plus soigné et surtout qui avait 128Ko de RAM au lieu de 64Ko. |